Le Pakistan prévoit une hausse du prix du gaz et le remboursement d’obligations grâce au soutien du FMI
17.11.2023 10:05
Le ministre pakistanais des finances par intérim, M. Shamshad Akhtar, a souligné le rôle essentiel du Fonds monétaire international (FMI) dans le maintien de la stabilité économique du pays, à la suite d’un récent accord au niveau des services. Le gouvernement s’apprête à augmenter les prix du gaz en janvier 2024 pour s’attaquer à la dette circulaire dans le secteur de l’énergie, tout en se préparant à rembourser en temps voulu une obligation arrivant à échéance en avril 2024.
Mme Akhtar a souligné la persistance de l’instabilité économique au Pakistan, malgré certains progrès, et a insisté sur l’importance d’un soutien financier continu de la part du FMI. Elle a indiqué qu’après la conclusion d’un examen de l’accord de confirmation du FMI d’une valeur de 3 milliards de dollars, qui verra le Pakistan recevoir 700 millions de dollars en tant que deuxième tranche, il y a un besoin potentiel d’un autre mécanisme élargi de crédit. Toutefois, elle a fait remarquer qu’il était peut-être trop tôt pour discuter de cette option.
Dans l’immédiat, la ministre s’attache à obtenir la dernière tranche de 1,1 milliard de dollars au titre de la facilité actuelle afin d’aider le nouveau gouvernement. Elle s’est engagée à procéder à des ajustements tarifaires réguliers et a insisté sur le respect d’un taux de change déterminé par le marché et d’une politique monétaire réactive ciblant l’inflation de base.
M. Akhtar s’est dit optimiste quant à la réalisation des objectifs de recouvrement des impôts et a souligné un changement dans l’approche de la direction du FMI, puisqu’aucune action préalable n’a été requise avant d’approuver l’accord au niveau des services. Cette décision porte le total des déblocages au titre du programme de 3 milliards de dollars à 1,9 milliard de dollars, ce qui laisse 1,1 milliard de dollars en attente de l’examen final.
Malgré des taux d’intérêt élevés et des conditions de marché coûteuses qui ont retardé l’émission d’une nouvelle obligation internationale de 1,5 milliard de dollars, M. Akhtar a assuré que le financement extérieur ne poserait pas de problème. L’afflux attendu en décembre devrait augmenter les réserves de change, le secrétaire aux finances, Imdad Ullah Bosal, ayant confirmé l’avancement des négociations en vue d’un emprunt commercial.
Le gouvernement cherche à obtenir 2 milliards de dollars de la Banque mondiale pour l’année fiscale en cours et dispose d’un milliard de dollars supplémentaires sur différents comptes. Par ailleurs, fin novembre, une politique de privatisation des entreprises publiques a été approuvée sans imposer de nouvelles taxes sur l’immobilier et les détaillants.
Cet article a été généré et traduit avec l’aide de l’IA et revu par un rédacteur. Pour plus d’informations, consultez nos T&C.