Vallourec supprime près de 3.000 postes dont 300 en France
18.05.2022 21:40
Vallourec a annoncé mercredi la suppression de 2.950 postes dans le monde, dont plus de 300 en France, en raison d’une réorganisation qui se traduira par la fermeture de certains sites, notamment celui de Saint-Saulve dans le Nord. /Photo d’archives/REU
(Reuters) – Vallourec (EPA:VLLP) a annoncé mercredi la suppression de 2.950 postes dans le monde, dont plus de 300 en France, en raison d’une réorganisation qui se traduira par la fermeture de certains sites, notamment celui de Saint-Saulve dans le Nord.
Le groupe français spécialisé dans les tubes métalliques sans soudure pour l’industrie du pétrole et du gaz a précisé que l’essentiel de ces suppressions de postes concerneraient l’Allemagne, où il n’a pas trouvé de repreneur « crédible » pour ses activités dont la mise en vente avait été annoncée en novembre.
En France, la ligne de traitement thermique à Saint-Saulve va aussi fermer.
Vallourec, qui a nommé en mars Philippe Guillemot au poste de président directeur général, emploie plus de 17.000 personnes dans le monde.
Cette réorganisation, qui aboutira au transfert d’activités d’Allemagne vers le Brésil et au regroupement de toutes les activités européennes de filetage sur le seul site d’Aulnoye dans le Nord, devrait générer 2.400 suppressions de postes et 130 millions d’euros de bénéfice d’exploitation (Ebitda) en année pleine.
Vallourec va parallèlement « rationaliser (ses) frais généraux mondiaux », ce qui devrait entraîner 550 suppressions de postes supplémentaires.
Lors d’une conférence téléphonique avec des journalistes, les dirigeants du groupe ont précisé que sur ces près de 3.000 suppressions de postes, 2.400 concerneraient l’Allemagne et plus de 300 la France.
Vallourec s’attend désormais à une « augmentation significative » de son résultat brut d’exploitation (RBE) cette année, alors qu’il prévoyait auparavant simplement une « nouvelle augmentation ».
Le RBE a reculé à 45 millions d’euros au premier trimestre, contre 80 millions un an plus tôt.
(Reportage Olivier Sorgho; version française Dina Kartit, édité par Bertrand Boucey)