Une énorme bulle attend d’éclater en 2024, prévient la SG, “onde de choc” en vue
23.12.2023 05:36
Investing.com – Dans une note récente, les analystes de la Société Générale (EPA:) ont présenté leurs perspectives pour 2024 en ce qui concerne les marchés financiers, n’hésitant pas à partager quelques prévisions pour le moins sombres.
Ils ont tout d’abord rappelé que l’année 2023 a été marquée par deux surprises macroéconomiques majeures, à savoir la récession américaine qui n’a pas eu lieu et la Chine qui n’a pas connu de forte reprise malgré l’assouplissement des mesures anti-Covid.
En ce qui concerne l’année prochaine, ils ont écrit qu’il y a « une bulle massive qui attend d’éclater en 2024 », soulignant que l’année 2023 a été marquée par l’arrivée de ChatGPT, qui a donné lieur à un rallye FOMO massifs.
Les analystes ont également noté que même les rendements obligataires, qui ont dépassé les 5 %, n’ont pas réussi à calmer l’enthousiasme pour l’IA, et ont souligné que la surperformance des valeurs technologiques américaines a été tirée par les « Magnificent 7 » (Tesla (NASDAQ:), Nvidia (NASDAQ:), Apple (NASDAQ:), Microsoft (NASDAQ:), Alphabet (NASDAQ:), Meta (NASDAQ:) et Amazon (NASDAQ:)).
Ils ont ainsi souligné que le poids du secteur technologique américain dans l’indice général du marché équivaut en cette fin d’année 2023 à celui observé lors d’une brève période d’exubérance à l’été 2000, période associée à la bulle Internet.
« La prime actuelle de 7x pour les technologies de l’information n’a jamais été aussi élevée, si l’on excepte la folie de la bulle du en 2000 », ont en effet souligné les analystes.
De ce fait, les analystes de la Société Générale ont estimé que le principal risque de “secousse sismique pour 2024 qui ébranlerait les investisseurs” n’est pas le risque de récession aux États-Unis ou en Chine, ne même un retour de l’inflation à la hausse, mais “l’éclatement de la bulle du marché des technologies de l’information aux États-Unis, qui entraînerait l’ensemble du marché américain dans sa chute », ce qui provoquerait une “onde de choc dans les portefeuilles”.