Un krach « au moins aussi grave qu’en 2008 » en vue à cause de l’immobilier commercial
17.04.2023 09:44
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Investing.com – Les avertissement d’analystes, d’investisseurs et d’économistes à propos du risque d’effondrement du secteur de l’immobilier commercial, et de potentielles conséquences aussi graves que celles de la crise de 2008 s’accumulent ces dernières semaines.
Dans une interview accordée à CNBC en fin de semaine dernière, Patrick Carroll, PDG de la société d’investissement immobilier Carroll, s’est joint à ce camp en prédisant que le marché allait se retrouver dans une situation désastreuse dans les années à venir, car d’énormes quantités de dettes hypothécaires commerciales arrivent à échéance.
« Malheureusement, dans la situation dans laquelle nous nous trouvons, les choses doivent toucher le fond, et ce n’est pas encore le cas », a déclaré M. Carroll. Il a ajouté que si certains secteurs de l’immobilier commercial, tels que les logements collectifs, pourraient rester intacts, des secteurs tels que les bureaux et les hôtels seraient « détruits ».
Il a ainsi prévenu que « cela va être moche. Ce sera au moins aussi grave qu’en 2008 ou 2009 ».
Rappelons que la chute de la Silicon Valley Bank le mois dernier a mis le feu aux poudres, en avertissant que les niveaux élevés de dettes hypothécaires commerciales détenues par les banques devront être refinancés dans des conditions beaucoup plus difficiles dans les années à venir compte tenu de la hausse des taux.
Il a par ailleurs rappelé qu’environ 80 % de la dette immobilière commerciale est détenue par des banques de petite et moyenne taille.
Or, Caroll prévient que suite à l’accalmie, les tensions sur le marché pourraient bientôt remonter à la surface, car 1 500 milliards de dollars de dettes immobilières commerciales arriveront à échéance au cours des trois prochaines années, et il faudra alors les refinancer ou les renégocier d’une manière ou d’une autre.
« Les vendeurs ne se rendent pas compte de la perte de valeur de leurs biens et ne sont pas prêts à s’en débarrasser parce qu’ils n’ont pas encore assez souffert. Ils sont sur le point de commencer à souffrir. Ces prêteurs sont foutus », a averti M. Caroll.
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