Target affiche un bénéfice meilleur qu’attendu au deuxième trimestre
16.08.2023 16:42
© Reuters. Un logo Target sur des caddies dans un magasin Target à Manhattan, New York. /Photo prise le 22 novembre 2021/REUTERS/Andrew Kelly
(Reuters) – Target a fait état mercredi d’un bénéfice au deuxième trimestre au-dessus des attentes qui profite à la chaîne de distribution à l’ouverture de Wall Street, malgré un abaissement de ses perspectives annuelles.
Au deuxième trimestre, le bénéfice ajusté du groupe s’est établi à 1,80 dollars par action (1,65 euros), contre des attentes à 1,39 dollars.
A Wall Street, Target prenait 5,75% à 132,24 dollars à 13h47 GMT, bénéficiant également d’un recul de ses inventaires.
L’entreprise, qui vend principalement des articles non essentiels tels que des appareils électroniques et des articles de décoration, a tenté d’équilibrer ses marchandises en ajoutant davantage de produits d’usage quotidien, car les consommateurs limitent leurs dépenses aux articles de première nécessité dans un contexte de hausse des prix.
Son chiffre d’affaires trimestriel a ainsi chuté de 4,9% pour atteindre 24,77 milliards de dollars, soit sa première baisse depuis environ six ans. Le marché tablait sur un chiffre d’affaires trimestriel de 25,16 milliards de dollars.
Target a revu à la baisse ses prévisions de bénéfice ajusté par action pour 2023, visant une fourchette de 7 à 8 dollars, contre 7,75 à 8,75 dollars précédemment.
A l’opposé, son grand rival Walmart (NYSE:), qui doit publier ses résultats jeudi, devrait revoir à la hausse ses prévisions de bénéfice annuel, en raison d’une augmentation de la consommation de produits de première nécessité, qui représentent plus de la moitié de son chiffre d’affaires.
« Nous constatons que les produits alimentaires, les boissons et les articles ménagers essentiels absorbent une part plus importante du portefeuille des consommateurs américains », a commenté Brian Cornell, directeur général de Target.
(Reportage Ananya Mariam Rajesh et Savyata Mishra à Bangalore ; version française Mariana Abreu, édité par Kate Entringer)