Repli en Europe avant la BCE et après la Fed
15.06.2023 10:45
© Reuters. Vue d’ensemble de l’ancienne bourse de Stockholm. /Photo prise le 3 mai 2018/REUTERS/Fredrik Sandberg
PARIS (Reuters) – Les principales Bourses européennes sont orientées à la baisse jeudi en matinée alors qu’une nouvelle hausse du coût du crédit est attendue en zone euro et que la Réserve fédérale américaine (Fed) a signalé la veille de nouvelles hausses de taux à l’avenir après le statu quo observé en juin.
À Paris, le perd 0,39% à 7.299,84 points vers 08h05 GMT. À Londres, le reflue de 0,07% et à Francfort, le abandonne 0,16%.
L’indice recule de 0,19%, le de 0,19% et le de 0,23%.
Les contrats à terme à Wall Street préfigurent une baisse de 0,11% pour le , de 0,10% pour le Standard & Poor’s 500 et de 0,16% pour le .
La séance de la veille aux Etats-Unis a été en dents de scie, les investisseurs ayant dans un premier accueilli favorablement la décision de la Fed de laisser inchangés l’objectif des « fed funds » à 5,00%-5,25% avant de se montrer plus prudents lorsque son président, Jerome Powell, a ouvert la voie à de nouvelles hausses de taux cette année.
En zone euro, où la Banque centrale européenne (BCE) doit rendre à 12h15 GMT sa décision de politique monétaire, une hausse du coût du crédit de 25 points de base est largement anticipée, ce qui porterait le taux de dépôt à 3,5%, au plus haut depuis 2001.
La plupart des économistes interrogés par Reuters s’attendent à une hausse des taux de la même ampleur en juillet et si les décisions pour septembre sont moins certaines, beaucoup prévoient que sa présidente, Christine Lagarde, restera « hawkish » et douchera les attentes en faveur d’une baisse du loyer de l’argent au début de l’année prochaine.
« La principale interrogation concerne la ‘forward guidance’ (l’orientation future de la politique monétaire) », souligne Greg Fuzesi, économiste chez JPMorgan (NYSE:). « Nous ne sommes pas convaincus que le communiqué (de la BCE) indiquera ou suggérera qu’une hausse en juillet pourrait être la dernière », dit-il.
Dans l’attente, les principaux secteurs du Stoxx 600 sont dans le rouge, les ressources de base (-1,09%) accusant la plus forte baisse en réaction aux indicateurs chinois, la production industrielle et les ventes au détail du pays étant ressorties inférieures aux attentes en mai, sous l’effet de la faiblesse des demandes intérieure et étrangère.
A Paris, ArcelorMittal (AS:), en baisse de 1,13%, affiche le plus important repli sur le CAC 40.
Le compartiment européen de la distribution (+0,9%), l’un des rares secteurs en nette hausse, est tiré notamment par le suédois H&M (ST:) (+6,72%) qui a déclaré que ses ventes en juin avaient enregistré un bon démarrage. Son concurrent Inditex (BME:), maison mère de Zara, prend 1,14%.
(Rédigé par Claude Chendjou, édité par Blandine Hénault)