L’incertitude de l’élection américaine pèse sur les objectifs de financement climatique de l’ONU Par Investing.com
23.09.2024 00:56
Alors que les réunions des Nations Unies se déroulent cette semaine à New York, l’accent est mis sur la résolution des différences significatives concernant l’objectif annuel mondial de financement climatique. Cependant, l’élection présidentielle américaine du 5 novembre jette une ombre d’incertitude sur ces discussions. Les pays hésitent à s’engager sur des positions sans savoir qui dirigera la politique climatique américaine pour les quatre prochaines années.
Les négociateurs ont exprimé leur inquiétude quant au fait que l’attente jusqu’après l’élection pourrait compromettre la capacité à conclure un nouvel accord avant l’expiration de l’engagement actuel de financement de 100 milliards de dollars à la fin de l’année. Michai Robertson, un négociateur financier de l’Alliance des Petits États Insulaires, a reconnu que le résultat de l’élection est un facteur dans les négociations climatiques mondiales.
L’Assemblée générale de l’ONU cette semaine est la dernière occasion pour les pays de se réunir avant le sommet climatique COP29, qui débute le 11 novembre à Bakou, en Azerbaïdjan. Le défi consiste à fixer un nouvel objectif qui ne soit ni trop élevé pour être atteint, ni trop bas pour répondre aux besoins posés par le réchauffement climatique. Simon Stiell, le chef de l’agence climatique de l’ONU, a estimé que des milliers de milliards sont nécessaires chaque année pour aider les pays plus pauvres à passer à l’énergie propre et à s’adapter à un monde plus chaud.
Un haut responsable de la présidence azerbaïdjanaise de la COP29 a souligné l’importance de fixer un nouvel objectif avant 2025 pour éviter de compromettre les futures négociations sur le climat. Pendant ce temps, les négociateurs climatiques américains, limités par les politiques de l’administration actuelle, envisagent les implications d’une éventuelle victoire de la vice-présidente Kamala Harris ou de l’ancien président Donald Trump.
Harris a indiqué son soutien aux politiques climatiques du président Joe Biden, y compris une contribution de 3 milliards de dollars au Green Climate Fund, tandis que Trump a promis de se retirer de l’Accord de Paris et de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques s’il est élu.
Le calendrier de l’élection américaine coïncidant avec les sommets climatiques de l’ONU n’est pas sans précédent. En 2000, l’élection américaine contestée a conduit à un retard dans les pourparlers sur le climat, et en 2016, la victoire de Trump a surpris les négociateurs américains au sommet de Marrakech. Cette année, cependant, il y a un sentiment d’urgence accru en raison des impacts tangibles du changement climatique.
Les négociateurs se préparent à divers résultats électoraux, tirant les leçons des expériences passées. Paul Bodnar du Bezos Earth Fund, un ancien négociateur américain, a souligné la différence de préparation entre maintenant et 2016, notant que les États et les villes américains ont joué un rôle dans le maintien de la présence américaine dans les discussions climatiques mondiales malgré le retrait précédent du gouvernement fédéral de ces efforts.
Reuters a contribué à cet article.
Cet article a été généré et traduit avec l’aide de l’IA et revu par un rédacteur. Pour plus d’informations, consultez nos T&C.