L’Europe attendue en hausse, la Chine en soutien
27.12.2022 07:55
© Reuters. Un courtier travaille à la bourse de Francfort, en Allemagne. /Photo prise le 27 mars 2020/REUTERS/Kai Pfaffenbach
par Laetitia Volga
PARIS (Reuters) – Les principales Bourses européennes sont attendues en hausse mardi après un week-end prolongé pour la fête de Noël, l’annonce d’un nouvel assouplissement des restrictions sanitaires anti-COVID en Chine ravivant l’attrait pour les actifs risqués.
Les premières indications disponibles indiquent une progression de 0,64% pour le parisien et pour le à Francfort et de 0,81% pour l’.
La Bourse de Londres est fermée, à l’instar de celles de Hong Kong et de Sydney.
Les dernières nouvelles en provenance de Pékin ont rassuré les investisseurs puisque les autorités chinoises ont décidé de lever à compter du 8 janvier la quarantaine obligatoire anti-COVID-19 pour toute personne entrant sur son territoire.
La maladie a en outre été rétrogradée en catégorie B, comme l’anthrax ou le sida, alors qu’elle était jusqu’à présent gérée selon un protocole de catégorie A, comme le choléra et la peste bubonique.
« Il ne semble pas y avoir de ralentissement dans le rythme de l’assouplissement des restrictions COVID malgré la recrudescence du nombre de cas », a déclaré Christopher Wong, stratège chez OCBC. « Cela démontre peut-être la détermination des décideurs pour une réouverture totale ».
« En outre, des informations ont circulé sur le fait que Pékin pourrait prendre des mesures extraordinaires pour soutenir la croissance », a-t-il ajouté.
Les analystes de JPMorgan (NYSE:) s’attendent à une période difficile moins longue qu’anticipé avec une reprise économique soutenue et supérieure à la tendance à partir du deuxième trimestre.
EN ASIE
L’indice CSI 300 des grandes capitalisations de Chine continentale avance de 1,03% et le SSE Composite de Shanghai de 0,84%
A Tokyo, le a pris 0,16%.
A WALL STREET
La Bourse de New York a fini en hausse vendredi dans de faibles volumes: 7,75 milliards d’actions ont changé de mains contre 11,41 milliards en moyenne sur les 20 dernières séances.
Les investisseurs ont pris acte de la décélération, globalement conforme aux attentes, de l’indice des prix PCE qui ne devrait toutefois pas décourager la Réserve fédérale à relever ses taux d’intérêt l’année prochaine.
L’indice a gagné 0,53% à 33 203,93 points, le S&P-500 a pris 0,59% à 3.844,82 points et le a avancé de 0,21% à 10.497,86 points.
Le secteur de l’énergie (+3,16%) a signé la plus forte hausse, les cours pétroliers ayant bénéficié de l’annonce par Moscou d’un projet visant à réduire sa production.
Les contrats à terme signalent pour le moment une ouverture en hausse de 0,46% à 0,72%.
CHANGES
Le dollar recule face au regain d’appétit pour le risque: l’indice mesurant ses fluctuations face à un panier de devises de référence cède 0,35%.
L’euro, lui, gagne 0,16% à 1,0652 dollar.
TAUX
Sur les marchés obligataires américains, le rendement du dix ans est stable à 3,7452% après un bond vendredi à plus de 3,75%, au plus haut depuis fin novembre, à la perspective que la Fed continue à relever les taux dans sa lutte contre les pressions inflationnistes.
PÉTROLE
L’évolution de la politique sanitaire chinoise et les risques de perturbation continue de la production aux Etats-Unis à la suite de la tempête hivernale assurent un soutien au pétrole: le gagne 0,89% à 84,67 dollars le baril et le (West Texas Intermediate, WTI) prend 0,87% à 80,25 dollars.
(Laetitia Volga, édité par Matthieu Protard)