Les États-Unis pourraient ajuster les sanctions contre le Venezuela après les élections Par Investing.com
27.07.2024 19:50
Alors que le Venezuela se prépare à l’élection présidentielle de dimanche, des responsables américains ont indiqué que l’approche de l’administration Biden concernant les sanctions à l’encontre du pays de l’OPEP sera influencée par le déroulement et l’équité du processus électoral. Si le président Nicolas Maduro, qui brigue un troisième mandat, facilite un vote équitable, Washington pourrait envisager d’assouplir les mesures punitives.
Les fonctionnaires, qui se sont exprimés sous le couvert de l’anonymat, ont souligné que le gouvernement américain était prêt à « calibrer » sa politique de sanctions en fonction de l’évolution de la situation au Venezuela. Ils ont également indiqué que les États-Unis examineraient de près la légitimité de l’élection, en particulier si M. Maduro devait revendiquer la victoire sans preuve vérifiable, ce qui inciterait la communauté internationale à remettre en question le résultat de l’élection.
La précédente réélection de M. Maduro en 2018 a été largement rejetée par les États-Unis et la plupart des gouvernements occidentaux, qui l’ont qualifiée de frauduleuse. Il a depuis vanté le système électoral vénézuélien comme étant le plus transparent au monde.
Cependant, l’opposition et certains observateurs indépendants ont exprimé des inquiétudes quant à l’intégrité du vote de dimanche, soulignant les actions des autorités électorales nommées par Maduro et les arrestations du personnel de campagne de l’opposition comme des efforts potentiels pour entraver une élection équitable.
Les États-Unis ont tour à tour assoupli et rétabli les sanctions contre le secteur pétrolier, crucial pour le Venezuela, en fonction du respect ou non par M. Maduro d’un accord électoral visant à garantir un scrutin démocratique. Vendredi, les autorités ont fait part de leurs inquiétudes quant à une éventuelle répression et ont mis en garde l’armée vénézuélienne, alliée traditionnelle de M. Maduro, contre toute influence sur l’élection.
En ce qui concerne la réaction des États-Unis au résultat de l’élection, les responsables se sont abstenus de détailler des actions spécifiques, mais ont souligné que l’investiture du président n’étant pas prévue avant janvier, la réaction des États-Unis serait probablement déterminée au cours des mois restants de l’année. Ils ont reconnu la possibilité de sanctions supplémentaires si l’élection est jugée frauduleuse par M. Maduro.
L’administration a également laissé ouverte la possibilité d’abandonner les poursuites pénales à l’encontre de M. Maduro afin de favoriser une transition pacifique du pouvoir s’il perd l’élection. La présence d’observateurs internationaux, que le gouvernement de M. Maduro a limitée, a été soulignée comme étant cruciale pour garantir un vote reflétant la volonté du peuple vénézuélien.
Edmundo Gonzalez, 74 ans, ancien diplomate chevronné et challenger de Maduro dans l’opposition, a succédé à Maria Corina Machado à la tête de l’opposition. Cette dernière, bien que populaire, n’avait pas le droit d’exercer une fonction publique. M. Gonzalez a promis que le changement politique pourrait encourager de nombreux migrants vénézuéliens à rentrer chez eux.
Le mandat de M. Maduro a été marqué par un effondrement économique, une migration massive et des relations diplomatiques tendues, exacerbées par les sanctions qui ont débilité l’industrie pétrolière du pays. Les analystes suggèrent que la réélection de Maduro ou les troubles post-électoraux pourraient pousser davantage de Vénézuéliens vers la frontière entre les États-Unis et le Mexique, ce qui pourrait compliquer le débat sur l’immigration aux États-Unis, alors que la vice-présidente Kamala Harris, candidate probable du Parti démocrate, se prépare pour la prochaine campagne présidentielle américaine.
Reuters a contribué à cet article.
Cet article a été généré et traduit avec l’aide de l’IA et revu par un rédacteur. Pour plus d’informations, consultez nos T&C.