Actions

Les États-Unis envisagent de sévir contre les fabricants de puces mémoire en Chine

01.08.2022 15:41

b29603b018af4afd975e9fac17b15219
Les États-Unis envisagent de limiter les livraisons d’équipements américains aux fabricants de puces mémoire en Chine, dont Yangtze Memory Technologies (YMTC), selon quatre personnes au fait du dossier, dans le cadre d’une tentative visant à stopper

WASHINGTON (Reuters) – Les États-Unis envisagent de limiter les livraisons d’équipements américains aux fabricants de puces mémoire en Chine, dont Yangtze Memory Technologies (YMTC), selon quatre personnes au fait du dossier, dans le cadre d’une tentative visant à stopper les progrès du secteur chinois des semi-conducteurs et à protéger les entreprises américaines.

Si l’administration du président Joe Biden met cette mesure à exécution, elle pourrait également nuire aux deux géants sud-coréens des puces mémoire, Samsung Electronics (KS:005930) et SK Hynix, ont déclaré les sources, sous couvert d’anonymat. Samsung possède deux grandes usines en Chine, tandis que SK Hynix est en train de racheter l’activité de fabrication de puces à mémoire flash NAND d’Intel (NASDAQ:INTC) en Chine.

Il s’agirait de la première tentative des États-Unis, par le biais des contrôles à l’exportation, de cibler la production chinoise de puces mémoire NAND sans applications militaires spécialisées.

Cette démarche viserait également à protéger les seuls producteurs américains de puces électroniques, Western Digital et Micron (NASDAQ:MU) Technology, qui représentent ensemble environ un quart du marché des puces NAND.

Les puces NAND stockent des données dans des appareils tels que les smartphones et les ordinateurs personnels, ainsi que dans les centres de données de sociétés comme Amazon (NASDAQ:AMZN), Facebook (NASDAQ:META) et Google (NASDAQ:GOOGL).

Selon les mesures envisagées, les autorités américaines interdiraient l’exportation vers la Chine d’outils utilisés pour fabriquer des puces NAND comportant plus de 128 couches, selon deux des sources. LAM Research et Applied Materials (NASDAQ:AMAT), tous deux basés dans la Silicon Valley, sont les principaux fournisseurs de ces outils.

Toutes les sources ont décrit l’examen de la question par l’administration comme étant au stade initial, sans qu’aucune proposition de réglementation n’ait encore été rédigée.

Interrogé sur l’éventualité d’une telle mesure, un porte-parole du ministère du Commerce n’a pas parlé de restrictions potentielles, mais a fait remarquer que « l’administration Biden s’attache à entraver les efforts (de la Chine) pour fabriquer des semiconducteurs avancés afin de faire face aux risques importants pour la sécurité nationale des États-Unis ».

(Reportage Alexandra Alper, Karen Freifeld et Stephen Nellis, version française Augustin Turpin, édité par Kate Entringer)

Source

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page