Les dirigeants de la Pologne et des États baltes en déplacement à Kyiv
13.04.2022 15:33
Les présidents de la Pologne, de la Lituanie, de la Lettonie et de l’Estonie sont arrivés mercredi à Kyiv pour rencontrer le président ukrainien Volodimir Zelensky, a indiqué le bureau du dirigeant polonais. /Photo prise le 13 avril 2022/REUTERS/ Bur
VILNIUS/VARSOVIE (Reuters) – Les présidents de la Pologne, de la Lituanie, de la Lettonie et de l’Estonie sont arrivés mercredi à Kyiv pour rencontrer le président ukrainien Volodimir Zelensky, a indiqué le bureau du dirigeant polonais.
Cette visite s’ajoute à celles d’autres représentants politiques européens qui se sont rendus dans la capitale ukrainienne depuis le retrait des forces russes du nord du pays au début du mois d’avril.
« En route pour Kyiv avec un message fort de soutien politique et d’assistance militaire », a écrit le président lituanien Gitanas Nauseda dans un tweet accompagné d’une photo des présidents marchant à côté d’un train.
Le bureau du président polonais a confirmé sur Twitter (NYSE:TWTR) qu’ils étaient arrivés à Kyiv.
La réunion portera sur les moyens d’aider les civils et les militaires en Ukraine, ainsi que sur les enquêtes pour crimes de guerre, a déclaré un porte-parole du président estonien Alar Karis.
Elle intervient au lendemain de la déclaration du président américain Joe Biden, qui a qualifié pour la première fois l’invasion russe de l’Ukraine de génocide, alors que son homologue russe Vladimir Poutine a indiqué que Moscou continuerait son « opération militaire » et atteindrait sans aucun doute ce qu’il a qualifié de « nobles » objectifs.
Les bureaux des quatre présidents ont refusé de fournir des détails sur la visite pour des raisons de sécurité.
Le président allemand Frank-Walter Steinmeier a indiqué mardi avoir envisagé de se rendre à Kyiv pour « envoyer un signal fort de solidarité européenne avec l’Ukraine », mais il a dû y renoncer.
Selon le quotidien allemand Bild, Volodimir Zelensky s’est opposé à la visite de Steinmeier en raison de ses relations étroites avec la Russie et de son soutien à la société en charge du gazoduc Nord Stream 2 reliant la Russie à l’Allemagne, dont le processus de certification avait été suspendu par Berlin en raison de l’invasion russe de l’Ukraine.
(Reportage Pawel Florkiewicz à Varsovie et Andrius Sytas à Vilnius, version française Anait Miridzhanian)