Les deux enseignants à l’origine de l’entartage de Blanquer seront jugés en correctionnel
04.07.2022 13:10
A la suite de l'échec de la procédure de plaider-coupable, le procureur de la République de Montargis a annoncé que les deux professeurs qui ont aspergé de crème chantilly Jean-Michel Blanquer comparaîtront devant un tribunal correctionnel.
Les deux professeurs ayant aspergé Jean-Michel Blanquer de crème chantilly lors de la campagne des législatives comparaîtront en correctionnelle le 5 septembre, a annoncé ce 4 juillet le procureur de la République de Montargis, à la suite de l’échec de la procédure de plaider-coupable.
Les deux quinquagénaires comparaîtront devant le tribunal correctionnel de Montargis, pour «violences en réunion n’ayant pas entraîné d’incapacité totale de travail», délit pour lequel la peine encourue est de trois ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.
Les prévenus entendaient dénoncer une Education nationale en «chute libre». Jean-Michel Blanquer avait déposé plainte.
Ni les enseignants, ni leur avocat ne se sont présentés à la convocation du procureur en vue d’une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), a expliqué à l’AFP Loïc Abrial.
Le conseil des professeurs, Benoit David, avait confié n’avoir reçu le dossier de ses clients que vendredi 1er juillet, à la suite de sa transmission jugée «tardive» par le tribunal judiciaire de Montargis. «C’est surprenant. […] J’ai fait une demande de renvoi dans les délais, motivée par la transmission tardive du dossier. Le parquet voulait un procès, c’est une volonté politique», a réagi l’avocat parisien auprès de l’AFP.
De son côté, Loïc Abrial pointe que «la demande de renvoi ne peut être acceptée que s’il y a quelqu’un de présent» à la convocation de CRPC.
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