Les Bourses européennes attendues en hausse à l’ouverture avant l’inflation en zone euro

PARIS (Reuters) – Les principales Bourses européennes sont attendues en hausse mercredi à l’ouverture, les résultats des banques américaines solides et les commentaires rassurants de la Banque centrale européenne sur les taux directeurs encourageant les investisseurs, malgré la publication de données d’inflation en zone euro qui pourraient surprendre à la hausse.

Les premières indications disponibles donnent le parisien en progression à l’ouverture de 0,42%, l’ gagnant 0,64%. Le à Londres est en hausse 0,64% tandis que le à Francfort avance de 0,3%.

Les résultats trimestriels plus solides que prévus de Bank of America (NYSE:) et Morgan Stanley (NYSE:) ont soutenu les actions des deux côtés de l’Atlantique mardi et ont rassuré sur la santé de l’économie américaine, les investisseurs jugeant la perspective d’un atterrissage en douceur de plus en plus probable.

Mardi, Klaas Knot, membre du conseil des gouverneurs de la BCE, a par ailleurs expliqué que de nouvelles hausses de taux après celle prévue en juillet n’étaient « en aucun cas une certitude » en zone euro, un commentaire qui a soutenu les marchés européens.

La publication des données définitives sur l’inflation en zone euro à 09h00 GMT donnera davantage d’indication sur la trajectoire future des taux en Europe, le consensus tablant notamment sur un rebond de l’inflation d’un mois sur l’autre en juin par rapport aux données préliminaires.

A WALL STREET

Wall Street a terminé dans le vert mardi, soutenu notamment par les bons résultats des banques américaines.

L’indice a progressé de 1,06% à 34.951,93 points, un plus haut depuis avril 2022, le a gagné 0,71% à 4.554,98 points, tandis que le a avancé de 0,76% à 14.353,64 points.

EN ASIE

A Tokyo, les indices japonais ont terminé en hausse, soutenus par le rallye sur les actions américaines et des commentaires accommodants du gouverneur de la Banque du Japon. Le a gagné 1,24% à 32.896,03 points, à un plus haut de deux semaines, tandis que le a progressé de 1,13% à 2.277,67 points.Les mauvais indicateurs économiques continuent de peser sur les marchés chinois, qui attendent de nouvelles mesures de soutien à l’activité. Le SSE Composite de Shanghai stagne, le CSI 300 cède 0,08% et l’indice hongkongais Hang Seng recule de 0,58%.

L’indice Asie-Pacifique hors Japon de MSCI recule de 0,30%.

CHANGES

Le dollar est soutenu par les anticipations sur un arrêt des hausses de taux de la Fed tandis que l’euro recule à la suite des commentaires accommodants de Klaas Knot.

Le billet vert avance de 0,13% face à un panier de devises de référence, tandis que l’euro recule de 0,11% à 1,1214 dollar et que la livre sterling abandonne 0,73% à 1,2939 dollar.

Le yuan touche un plus bas sur une semaine, à 7,2122 yuans pour un dollar (-0,42%), sous la pression d’une forte demande en dollar de la part des entreprises chinoises. Le dollar australien recule de 0,38% à 0,6784 dollar.

TAUX

Les marchés de taux poursuivent le rallye amorcé hier avec la publication des données d’activité, qui ont convaincu les investisseurs que la Réserve fédérale approchait de la fin de ses hausses de taux.

Le rendement des Treasuries à dix ans recule de 4,5 points de base à 3,7444%, tandis que le taux à deux ans cède 3 points de base, à 4,715%.

En Europe, les rendements ont continué de chuter, celui du dix ans allemand perdant 4,4 points de base à 2,304%, tandis que celui à deux ans recule de 5,9 points de base à 3,118%.PÉTROLE Le brut hésite, les marchés digérant les dernières données économiques américaines malgré le soutien promis par la Chine à son économie, la diminution de l’offre russe et la baisse des stocks américains.

Le recule de 0,02% à 79,61 dollars le baril et le (West Texas Intermediate, WTI) cède 0,15% à 75,6 dollars.

(édité par Bertrand Boucey et Kate Entringer)

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