Les banques indiennes sont confrontées à un risque accru en raison de l’augmentation des prêts non garantis et de l’exposition aux NBFC
27.11.2023 05:17
Le paysage du crédit en Inde est en train de changer de manière significative, car l’exposition des banques aux sociétés financières non bancaires (NBFC) a fortement augmenté, avec des montants de prêts passant de ₹7,75 lakh crore en mars 2021 à ₹9,23 lakh crore d’ici septembre 2022. Cette hausse a suscité des inquiétudes quant aux risques systémiques, comme l’a souligné le Centre for Advanced Financial Research and Learning (CAFRAL).
Les banques sont actuellement aux prises avec plus de ₹93 240 crore de prêts non garantis qui sont sous tension ou en retard au sein des comptes de mention spéciale (SMA), les banques du secteur public affichant des taux de SMA plus élevés que leurs homologues privés au 31 mars 2023. La Reserve Bank of India (RBI) classe les comptes sous tension en trois catégories : SMA-0 indique un stress sans dépasser 30 jours de retard, SMA-1 un retard de 31 à 60 jours et SMA-2 un retard de 61 à 90 jours.
Dans le domaine des prêts personnels, les prêts personnels non garantis ont dépassé la croissance des prêts personnels généraux depuis mars 2017. Ceux-ci constituent désormais un tiers du crédit personnel total des banques, qui s’élève à ₹40,9 lakh crore. Au sein de ce segment, les NBFC représentent une part substantielle de ₹10,9 lakh crore.
Le 16 novembre, la RBI a réagi à cette évolution en augmentant de 25 points de pourcentage la pondération des risques sur les expositions au crédit à la consommation et aux NBFC. Cette mesure a été prise alors que les créances sur cartes de crédit ont augmenté de 29,9 % en glissement annuel, atteignant 2,17 milliards d’euros en septembre.
La demande de prêts personnels non garantis a été stimulée par les changements démographiques, la formalisation économique et l’évolution de la fintech, y compris l’influence de l’India stack sur la vérification de l’identité numérique. Care Ratings a identifié les NBFC fintech comme étant les plus vulnérables aux ralentissements dans le segment des prêts non garantis, suivis par les banques des secteurs privé et public, sur la base d’un récent sondage évaluant les impacts potentiels.
Cet article a été généré et traduit avec l’aide de l’IA et revu par un rédacteur. Pour plus d’informations, consultez nos T&C.