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Le gouvernement veut simplifier les procédures pour la construction d’EPR

02.11.2022 12:10

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© Reuters. Photo d’archives des tours de refroidissement de la centrale nucléaire d’Électricité de France (EDF) à Belleville-sur-Loire, en France. /Photo prise le 12 octobre 2021/REUTERS/Benoit Tessier

PARIS (Reuters) – Le gouvernement présentera mercredi en Conseil des ministres son projet de loi visant à accélérer la construction de nouvelles installations nucléaires à proximité des sites nucléaires existants, première étape d’un vaste chantier de renouvellement du parc nucléaire français dans le cadre d’une stratégie visant à atteindre la neutralité carbone en 2050.

« Mon combat : faire de la France la 1ère grande Nation à sortir des énergies fossiles », a écrit la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, sur Twitter (NYSE:) en amont du Conseil des ministres en disant s’appuyer, pour y parvenir, sur ce texte ainsi que sur un projet de loi visant à accélérer la production des énergies renouvelables dont l’examen commence au Sénat ce mercredi.

« Le défi est immense. Nous devons aller beaucoup plus vite et plus fort », a-t-elle ajouté.

Le texte relatif au nucléaire prévoit des mesures de simplification et de « parallélisation » des procédures administratives, afin d’éviter notamment le risque de multiplication des recours et de favoriser la construction des bâtiments auxiliaires des futurs réacteurs dès que possible.

Il s’inscrit dans la stratégie de renouvellement du parc nucléaire français fixée par Emmanuel Macron en février dans un discours prononcé à Belfort.

Le chef d’Etat avait annoncé la construction de six nouveaux réacteurs de nouvelle génération (EPR2) et la possibilité de construire huit réacteurs additionnels.

Le ministère de la Transition énergétique espère une mise en chantier d’un premier de ces nouveaux EPR avant la fin du quinquennat d’Emmanuel Macron et une première mise en service à compter de 2035-2036.

« L’objectif, c’est que les enjeux de permis administratifs soient délivrés dans des délais qui nous permettent de tenir le calendrier de construction des EPR que nous nous sommes donné », a dit Agnès Pannier-Runacher dans une interview aux Echos.

Le projet d’EDF (EPA:) porte sur la construction de six réacteurs sur trois sites existants, où, selon la ministre l’acceptation de la population locale est plus élevée qu’ailleurs. Deux se situeront à Penly (Seine-Maritime), deux à Gravelines (Nord) et deux dans celle du Bugey (Ain) ou au Tricastin (Drôme).

« Je considère en effet que sur ces sites, on a un temps d’avance sur la connaissance des enjeux environnementaux, que l’acceptabilité de la population locale est plus élevée et que les élus connaissent par coeur ce qu’impliquent ces installations », a ajouté la ministre aux Echos.

Selon un rapport diffusé par Matignon, le coût total de construction de six EPR2, dans un scénario médian et sur la base d’une mise en service du premier réacteur « à l’horizon 2037 », s’établissait à quelque 51,7 milliards d’euros.

La France ne compte pour l’heure qu’un EPR, à Flamanville (Manche), dont le chantier lancé en 2007 n’a cessé d’enchaîner retards et surcoûts. Le démarrage du réacteur, prévu initialement en 2012, est aujourd’hui espéré en juin 2023.

(Dominique Vidalon, version française Caroline Pailliez, édité par Jean-Stéphane Brosse)

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