Le gouvernement devrait interdire les cryptomonnaies, estime le PDG de JPMorgan
07.12.2023 04:56
© Reuters.
Investing.com – Alors que le a dépassé 44.000 $ hier pour la première fois depuis avril 2022, le PDG de la banque JPMorgan Chase (NYSE:), Jamie Dimon, a de nouveau fait part de son aversion pour les cryptomonnaies lors d’une audition de la Commission bancaire du Sénat US.
Interrogé par la sénatrice Elizabeth Warren, Dimon a rappelé qu’il a « toujours été profondément opposé aux crypto-monnaies, au , etc. », estimant que « le seul véritable cas d’utilisation est celui des criminels, des trafiquants de drogue […], du blanchiment d’argent et de l’évasion fiscale”.
Il est allé plus loin en déclarant : « Si j’étais le gouvernement, je les interdirais”.
Rappelons que bien que sa banque soit impliquée dans des activités liées à la Blockchain dans le cadre de plusieurs projets, y compris un “JPM Coin” pour les transferts internationaux, ce n’est pas la première fois que le patron de la plus grosse banque US en termes d’actifs s’en prend aux cryptos.
Dans des déclarations antérieures, il avait notamment qualifié le bitcoin de « fraude exagérée », après l’avoir précédemment comparé à une « pierre de compagnie ».
Suite à l’audience, Dimon et plusieurs autres PDG de grandes banques qui ont comparu devant la commission ont convenu que les sociétés de crypto-monnaies devraient être soumises aux mêmes réglementations anti-blanchiment d’argent que les grandes institutions financières.
Notons qu’il est assez rare que les dirigeants bancaires et la sénatrice Warren, soient d’accord, celle-ci étant habituellement un critique sévère de l’industrie.
« Lorsqu’il s’agit de politique bancaire, je n’ai pas l’habitude de tenir la main des PDG de banques multimilliardaires, mais il s’agit d’une question de sécurité nationale” a-t-elle d’ailleurs souligné, ajoutant que “les terroristes, les trafiquants de drogue et les nations voyous devraient être empêchés d’utiliser les crypto-monnaies pour leurs activités dangereuses”, et qu’il “est temps que le Congrès agisse ».