Le chef de l’AIEA va présenter à l’Onu un accord sur Zaporijjia ce mois-ci, selon des diplomates
12.05.2023 20:39
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© Reuters. Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, s’entretient avec Reuters, dans le contexte de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, à Dnipro, en Ukraine. /Photo prise le 28 mars 2023/REUTERS/Mykola Syneln
PARIS/VIENNE (Reuters) – Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, compte soumettre dans le courant du mois au Conseil de sécurité de l’Onu un accord avec la Russie et l’Ukraine visant à garantir la sécurité de la centrale nucléaire de Zaporijjia, ont déclaré quatre diplomates à Reuters.
Rafael Grossi essaie depuis plus d’un an de trouver une solution qui permette de réduire le risque de catastrophe nucléaire dans la centrale Zaporijjia, occupée par l’armée russe mais seulement séparée des troupes ukrainiennes par le fleuve Dniepr.
Alors que l’Ukraine se prépare à lancer une contre-offensive qui pourrait notamment se dérouler dans ce secteur, les experts craignent que la sécurité des six réacteurs de la plus grande centrale d’Europe, aujourd’hui à l’arrêt, ne soit à nouveau menacée.
La Russie et l’Ukraine se sont mutuellement accusées de bombardements qui ont coupé à plusieurs reprises les lignes électriques qui alimentent la centrale et permettent le refroidissement des réacteurs.
« Ça a l’air prometteur », a déclaré un diplomate a propos des chances de parvenir à un accord sur le sujet. D’autres diplomates se sont montrés plus prudents, soulignant que si l’Ukraine s’est finalement ralliée à l’initiative de Rafael Grossi, la Russie n’a pas exprimé clairement sa position.
La date exacte à laquelle l’accord sera présenté au Conseil de sécurité n’a pas encore été arrêtée mais ce devrait être ce mois-ci, ont-ils dit, précisant que Rafael Grossi est en contact à ce sujet avec la Suisse, qui assure la présidence du Conseil pendant un mois.
L’accord détaillera les « principes » de sécurité à respecter par les belligérants, dont certains sont connus de longue date, comme le fait de ne pas bombarder la centrale, ou à partir de son périmètre, ou encore y interdire la présence d’armes lourdes.
Au fil des mois, son ambition initiale – créer une « zone de protection » autour de la centrale – s’est cependant réduite devant les objections exprimées par les deux camps.
(Reportage de John Irish à Paris et François Murphy à Vienne, version française Tangi Salaün, édité par Camille Raynaud)
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