Le CAC 40 continue de reculer face à la crise énergétique et l’inflation
12.07.2022 10:19
Investing.com – Après une clôture en baisse de 0.61% juste sous les 6000 points hier, le CAC 40 affiche de nouvelles pertes ce mardi matin à l’ouverture, les investisseurs s’inquiétant de l’aggravation de la crise énergétique avant la publication d’un rapport très attendu sur l’inflation aux États-Unis.
Les indices européens ont clôturé en grande partie en baisse lundi, le DAX terminant par exemple en baisse de 1,4 %, les investisseurs attendant la publication des données clés de l’inflation américaine de cette semaine.
Le CAC 40 et les marchés boursiers mondiaux en général ont souffert cette année car un certain nombre de banques centrales, et la Réserve fédérale américaine en particulier, ont commencé à relever agressivement les taux d’intérêt pour tenter de freiner l’inflation galopante.
L’indice des prix à la consommation américain est attendu mercredi, et devrait montrer une augmentation de 8,8 % en glissement annuel et de 1,1 % en glissement mensuel en juin.
Une telle publication donnerait probablement le feu vert à la Fed pour augmenter de 75 points de base plus tard ce mois-ci, ce qui correspondrait à l’augmentation de juin, qui était la plus importante augmentation de la banque centrale américaine depuis 1994.
Les craintes d’une aggravation de la crise énergétique mondiale ont également pesé sur le sentiment sur le CAC 40 et les actions européennes en général, le plus grand gazoduc transportant du gaz russe vers l’Allemagne ayant entamé dix jours de maintenance annuelle. On craint de plus en plus que la fermeture ne soit prolongée, d’autant que l’Union européenne se prépare à imposer un embargo progressif sur le pétrole russe et à interdire l’assurance maritime pour tout pétrolier transportant du pétrole russe.
La principale publication de données économiques susceptible d’influencer le CAC 40 prévue pour mardi est l’indice ZEW du sentiment économique pour le mois de juillet en Allemagne, qui devrait s’affaiblir sensiblement en raison du ralentissement de la croissance dans la première économie européenne.
On notera également que plusieurs villes chinoises adoptent de nouvelles restrictions pour tenter d’arrêter la propagation de la sous-variante BA.5 Omicron hautement infectieuse du virus COVD-19, avec près de 30 millions de personnes désormais soumises à une forme de restriction de mouvement, ce qui alimente aussi l’aversion pour le risque.
