Le bénéfice de Caixabank meilleur que prévu au T1 à périmètre constant
29.04.2022 11:05
Caixabank a annoncé vendredi une hausse de 22% de son bénéfice net au premier trimestre d’une année sur l’autre, supérieur aux attentes, hors éléments exceptionnels liés à la fusion avec Bankia. /Photo prise le 10 novembre 2021/REUTERS/Susana Ver
MADRID (Reuters) – Caixabank (BME:CABK) a annoncé vendredi une hausse de 22% de son bénéfice net au premier trimestre d’une année sur l’autre, supérieur aux attentes, hors éléments exceptionnels liés à la fusion avec Bankia (BME:BKIA).
Le bénéfice a été soutenu par un chiffre d’affaires plus élevés provenant des activités d’assurance et des produits d’épargne à long terme, malgré la pression sur les revenus issus des prêts.
La banque espagnole, qui a conclu en mars dernier l’acquisition de Bankia pour 4,3 milliards d’euros, a fait état d’un bénéfice net pro forma de 707 millions d’euros au premier trimestre.
Ce chiffre est à comparer aux 580 millions d’euros réalisés à la même période l’année dernière et intégrant les activités de Bankia, hors le gain lié au rachat de Bankia en dessous de sa valeur comptable.
Les analystes interrogés par Reuters tablaient en moyenne sur un bénéfice à 601 millions d’euros pour la période.
En tenant compte du bénéfice comptable exceptionnel lié au rachat de Bankia (badwill) de 4,3 milliards lié à l’acquisition de Bankia au premier trimestre 2021, le bénéfice net de la plus grande banque d’Espagne ressort en baisse de 85%
Caixabank a également annoncé des provisions à hauteur de 214 millions d’euros afin de se protéger de l’impact estimé du conflit en Ukraine. Le groupe a une exposition au risque de crédit d’environ 185 millions d’euros en Russie.
Le revenu net d’intérêts pro forma, soit la différence entre ce que la banque paie pour les dépôts et ce qu’elle gagne pour les prêts, a diminué de 5,4% au premier trimestre pour atteindre 1,55 milliard d’euros, en ligne avec les estimations des analystes.
(Reportage Jesús Aguado, version française Diana Mandiá; édité par Kate Entringer)
