L’action Orpea poursuit son explosion, +108% en 3 séances, fin de la chute ?
13.02.2023 11:28
Investing.com – L’action Orpea SA (EPA:) a affiché une volatilité hors du commun la semaine dernière, affichant une progression hebdomadaire de 31.65%, après avoir notamment explosé de 20.4% jeudi et de 50% vendredi. Et la hausse se poursuit ce lundi avec un gain de plus de 15% à 4.23 euros, pourtant la hausse sur les 3 dernières séances à +108%.
Et si l’envolée de la fin de la semaine dernière ne répondait à aucune information en particulier, le rallye supplémentaire de ce lundi intervient quant à lui suite à l’annonce pour l’exercice 2022 d’une progression de 8,9% des revenus à 4,68 milliards d’euro.
Son chiffre d’affaires en France a progressé de 2,1% seulement, mais les autres zones géographiques ont connu des croissances plus élevées.
Rappelons qu’avant ces résultats, la dernière actualité majeure pour Orpea date du début du mois, alors que l’on a appris que la Caisse des dépôts française va prendre le contrôle du groupe, dans une opération impliquant une dilution de valeur massive pour les actionnaires.
Soulignons que cette prise de contrôle intervient suite à une année 2022 noire pour Orpea. En effet, le livre choc Les Fossoyeurs publié début 2022 a révélé de multiples scandales dans le traitement des pensionnaires de l’entreprise de maisons de retraite, ce qui a entrainé un écroulement du cours de son action.
Mais en plus de cette crise d’image et de réputation, Orpea a ensuite été frappée par le contexte économique, alors qu’elle était déjà à terre. En effet, l’envolée de l’inflation a mis en échec le modèle financier du groupe, face à une importante dette et à un parc immobilier massif, sans compter les malversations financières.
Ainsi, l’action Orpea affiche toujours une chute de plus de 95% par rapport à son niveau de janvier 2022, avant la publication du livre Les Fossoyeurs.
Ainsi, le comportement de l’action en fin de semaine dernière, avec une hausse de +80% sur les 2 dernières séances, pourrait signifier que le pire est (enfin) derrière Orpea.
