La Turquie augmente le salaire minimum mensuel de 30% pour 2025 Par Investing.com
24.12.2024 22:37
Investing.com — La Turquie a annoncé une augmentation de 30% du salaire minimum mensuel, qui passera à 22.104 liras (627$) pour 2025, contre 17.002 liras actuellement. Cette décision, annoncée mardi par le ministre du Travail Vedat Isikhan, est conforme aux attentes du marché. Cette augmentation aura un impact sur une partie importante de la main-d’œuvre du pays, car plus d’un tiers des travailleurs perçoivent le salaire minimum.
Cette hausse salariale est perçue comme une mesure positive par les investisseurs qui espéraient des actions concrètes pour lutter contre l’un des taux d’inflation les plus élevés au monde et un abandon des politiques populistes. Cependant, certains craignaient qu’une augmentation supérieure à 30% ne perturbe les prévisions d’inflation de la banque centrale et ne complique le calendrier d’une éventuelle première baisse des taux d’intérêt depuis février 2023. Les niveaux de salaire minimum sont un facteur clé de la politique économique turque.
Les décideurs politiques du pays anticipent un ralentissement de la croissance des prix, avec des attentes d’une baisse à 21% d’ici la fin de l’année prochaine, contre un taux actuel de 47,1%.
Le président Recep Tayyip Erdogan, qui a le dernier mot sur cette décision politiquement sensible, a déjà considérablement augmenté les salaires pour gagner le soutien des électeurs confrontés à l’une des pires crises du coût de la vie depuis des décennies. Cette mesure a stimulé la demande intérieure, rendant plus difficile pour la banque centrale de maîtriser les prix.
Après sa réélection en mai dernier, Erdogan a nommé une nouvelle équipe pour réparer les dégâts causés par la mise en œuvre de politiques non orthodoxes, notamment des taux ultra-bas. Cette équipe, qui comprend le ministre des Finances Mehmet Simsek et le gouverneur de la Banque centrale Fatih Karahan, a rapidement relevé les coûts d’emprunt à 50% et a reçu la reconnaissance d’entités étrangères.
Malgré ces efforts, les responsables peinent encore à convaincre les entreprises locales et les ménages qu’ils peuvent contrôler les prix et restaurer le bien-être.
Cet article a été généré et traduit avec l’aide de l’IA et revu par un rédacteur. Pour plus d’informations, consultez nos T&C.