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La Russie dit avoir avoir tué plus de 600 soldats ukrainiens en une frappe

08.01.2023 14:49

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© Reuters. Un militaire ukrainien dans une école détruite, dans la région de Donetsk. /Photo prise le 7 janvier 2023/REUTERS/Anna Kudriavtseva

(Reuters) – Le ministère russe de la Défense a affirmé dimanche avoir tué plus de 600 militaires ukrainiens dans une frappe massive de missiles sur des bâtiments utilisés comme hébergement temporaire pour les troupes ukrainiennes dans l’Est de l’Ukraine.

Les autorités russes ont ajouté avoir décidé cette frappe sur Kramatorsk en représailles après l’attaque meurtrière lancée plus tôt dans l’année sur des baraquements russes à Makiivka, dans la région de Donetsk sous contrôle des troupes russes, qui avait fait au moins 89 morts.

Reuters n’a pas été en mesure dans l’immédiat de vérifier les affirmations du ministère russe de la Défense.

Si les faits sont avérés, il s’agirait de l’attaque la plus meurtrière contre les troupes ukrainiennes depuis que le début de l’invasion russe le 24 février dernier.

Deux centrales électriques thermiques dans la région ukrainienne de Donetsk ont par ailleurs été endommagées par un tir de roquettes de l’armée d’Ukraine, ont rapporté dimanche matin des responsables politiques installés par Moscou et l’agence de presse d’Etat russe TASS.

Les officiels ont ajouté sur leurs comptes Telegram que l’attaque contre les centrales de Zuhres et Novyi Svit avait également fait des blessés. Selon TASS, deux personnes pourraient encore être prisonnières des décombres sur un des deux sites.

Aucun commentaire n’a pu être obtenu dans l’immédiat auprès des autorités ukrainiennes. Celles-ci ne revendiquent jamais leurs offensives sur le sol russe ou dans les territoires ukrainiens sous contrôle russe.

Le cessez-le-feu décrété unilatéralement par Moscou à l’occasion du Noël orthodoxe a pris fin hier soir. Malgré cette trêve, des tirs d’obus ont retenti samedi dans la ville ukrainienne de Bakhmout. L’Ukraine y a vu une preuve que les promesses russes n’étaient pas tenues, tandis que Moscou a parlé d’une riposte à des tirs ukrainiens.

(Gilles Guillaume pour la version française)

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