La NASA recueille des données essentielles sur les radiations lors de la mission Artemis I Par Investing.com
25.09.2024 18:52
Dans une étape importante vers la sécurité des astronautes lors de futures missions spatiales, les scientifiques ont recueilli des données cruciales sur l’exposition aux radiations pendant la mission Artemis I de la NASA. Le voyage sans équipage de 25 jours autour de la Lune, qui a eu lieu en 2022, a utilisé des mannequins et des capteurs avancés pour mesurer les niveaux de radiation auxquels les astronautes seraient confrontés en dehors du champ magnétique protecteur de la Terre.
Les mannequins, nommés Helga et Zohar, étaient équipés de capteurs pour simuler la réponse humaine aux radiations. Zohar portait une veste de protection contre les radiations, tandis qu’Helga n’en avait pas. Cette expérience visait à fournir des informations sur l’efficacité des équipements de protection contre les radiations spatiales, qui posent des risques importants pour la santé humaine, notamment un risque accru de cancer et des problèmes du système nerveux central.
Le physicien Stuart George du Johnson Space Center de la NASA a expliqué que les mannequins, conçus pour représenter des corps féminins, plus sensibles aux radiations, ont mesuré les taux de dose dans divers organes. Ces données sont particulièrement précieuses pour comprendre l’exposition aux radiations lors des transits à travers les ceintures de Van Allen et des vols interplanétaires.
Les premiers résultats ont montré que les zones à l’intérieur du vaisseau spatial Orion avec le plus de protection contre les radiations, comme un « abri anti-tempête » désigné, offraient jusqu’à quatre fois plus de protection que les parties moins protégées. Cette découverte confirme l’efficacité de la conception du vaisseau spatial pour protéger les astronautes lors d’événements comme les éruptions solaires.
De plus, l’exposition aux rayons cosmiques galactiques à l’intérieur d’Orion s’est avérée environ 60% inférieure à celle mesurée sur de précédentes sondes interplanétaires sans équipage. Cette réduction est attribuée à la conception du vaisseau spatial, qui comprend une protection contre les radiations.
L’orientation du vaisseau spatial Orion a également joué un rôle dans le niveau d’exposition aux radiations. Lorsqu’Orion a effectué un virage à 90 degrés en passant la ceinture de Van Allen intérieure, l’exposition a diminué de moitié, illustrant la nature directionnelle des radiations et l’importance du positionnement du vaisseau spatial.
Le physicien des radiations Thomas Berger du Centre aérospatial allemand a souligné que l’ensemble complet des données, y compris l’efficacité de la veste de Zohar, sera publié dans les mois à venir. Cette recherche est cruciale pour le programme Artemis, qui vise à ramener des astronautes sur la Lune et à établir une base comme précurseur de l’exploration humaine de Mars.
La mission Artemis I, qui a voyagé plus loin que tout vaisseau spatial conçu pour les humains, s’est aventurée au-delà du champ magnétique terrestre, offrant une opportunité unique de mesurer l’exposition aux radiations dans les conditions que les astronautes rencontreront lors de voyages au-delà de l’orbite terrestre basse.
Reuters a contribué à cet article.
Cet article a été généré et traduit avec l’aide de l’IA et revu par un rédacteur. Pour plus d’informations, consultez nos T&C.