La Grande-Bretagne ne doit plus dépendre de « despotes étrangers » pour son énergie, selon Johnson
01.09.2022 08:50
Le Premier ministre britannique Boris Johnson va déclarer jeudi que la récente hausse des prix de l’énergie sert d’avertissement à la Grande-Bretagne, qui ne doit pas être laissée à la merci des marchés internationaux ou de « despotes étrangers » p
LONDRES (Reuters) – Le Premier ministre britannique Boris Johnson va déclarer jeudi que la récente hausse des prix de l’énergie sert d’avertissement à la Grande-Bretagne, qui ne doit pas être laissée à la merci des marchés internationaux ou de « despotes étrangers » pour répondre à ses besoins énergétiques.
Alors que la Russie a décidé de limiter ses livraisons de gaz vers l’Europe, accentuant la flambée des prix de l’énergie alimentée par la guerre en Ukraine, les factures énergétiques en Grande-Bretagne vont bondir de 80% à compter d’octobre, plongeant des millions de foyers en situation de précarité énergétique.
Dans ce qui constituera l’un de ses derniers discours avant de quitter Downing Street la semaine prochaine, Boris Johnson va défendre sa gestion de l’actuelle crise énergétique, en déclarant que la décision de son gouvernement d’accroître la production locale de gaz, de réinvestir dans le nucléaire et d’augmenter le financement des énergies renouvelables, va réduire la dépendance aux carburants fossiles étrangers.
« Les grandes décisions que ce gouvernement a prises pour notre futur énergétique vont léguer un Royaume-Uni où l’énergie est abordable, propre, fiable et abondante », dira le Premier ministre britannique, selon des extraits de son discours communiqués en avance par ses services. « Un futur dans lequel les familles et commerces ne seront plus jamais à la merci des marchés internationaux ou de despotes étrangers ».
(Reportage Andrew MacAskill; version française Jean Terzian)