La crise de la dette américaine s’intensifie: Biden pousse le crash économique prévu – prévient Rubino

Investing.com – Il ne reste que quelques jours avant que l’ancienne présidente de la Fed, Yanet Yellen, ne soit à court d’argent pour régler les factures qui affluent au Trésor américain. La situation s’est déjà tellement dégradée que l’agence de notation Fitch évalue les perspectives de paiement américaines comme négatives. Chaque jour qui passe sans solution augmente le risque de ne plus pouvoir payer les intérêts de la montagne de dettes de 31 billions de dollars.

Le journaliste financier John Rubino a même évoqué le fait que les démocrates du président Biden n’étaient pas du tout intéressés par une solution visant à relever le plafond de la dette.

Les démocrates insistent sur le fait que les Etats-Unis peuvent s’endetter davantage sans faire les économies demandées par les républicains. Des économies qui affecteraient également de manière sensible le paquet climatique de 370 milliards de dollars du président Biden.

Et si la fameuse date X, à laquelle les comptes du Trésor américain ne présentent plus aucun solde, est atteinte, les démocrates pourraient même l’utiliser à leur avantage, comme l ‘a expliqué Rubino :

« Je pense que ce petit jeu prendra fin dans un avenir pas trop lointain, et si ce n’est pas le cas, c’est qu’il y a un autre plan derrière. On veut délibérément faire chuter l’économie parce que cela a un intérêt…

… l’économie va déjà mal et elle est déjà au bord du gouffre.

Alors pourquoi ne pas la conduire dans le mur en bloquant le plafond de la dette et en faire porter la responsabilité aux républicains » ?

Un effondrement rapide de l’économie, dans lequel jusqu’à 8,3 millions d’Américains perdraient leur emploi selon une analyse de la Maison Blanche, pourrait être vendu comme une victoire, et pas seulement sur le plan politique.

La consommation s’effondrerait tout autant que les prix, tandis que le marché du travail se détendrait. Le haut niveau de serait de l’histoire ancienne et le président de la , Jerome Powell, pourrait baisser les taux d’intérêt et imprimer de l’argent frais afin de relancer l’économie. Les démocrates pourraient alors inscrire ce miracle économique à leur palmarès.

Mais ce qui semble être en soi un scénario bien pensé pourrait tout aussi rapidement se transformer en un échec absolu. Janet Yellen a déjà prévenu que d’autres banques succomberaient à la pression du resserrement de la politique monétaire, ce qui ne serait toutefois qu’un dommage collatéral gérable, comme l’a déclaré Rubino :

« La partie la plus sombre de ce scénario, c’est que le gouvernement devra intervenir pour sauver les petites banques.

Disons qu’il s’agit de quelques billions de dollars … pour eux, ce n’est que de l’argent de jeu … mais que se passerait-il si les marchés voyaient cela et se demandaient ce qui se passerait si tous les autres secteurs explosaient et que le gouvernement devait intervenir avec 10 ou 15 billions de dollars ?

Qu’est-ce que cela ferait au dollar ?

On passerait alors d’une crise bancaire à une crise monétaire qu’il serait difficile d’endiguer ».

Dans de telles circonstances, les marchés financiers internationaux risquent d’être à nouveau confrontés au fait que la confiance mutuelle atteigne un point bas et que même les banques ne soient plus disposées à s’accorder des crédits entre elles, comme ce fut le cas lors de la crise financière de 2008.

A l’époque, la bouée de sauvetage était une manipulation illégale des marchés des taux d’intérêt, ce qui avait conduit à des procès dans lesquels 37 personnes de différentes banques commerciales se trouvaient sur le banc des accusés et qui s’étaient soldés par 9 peines de prison de plusieurs années.

Mais les dernières informations indiquent que les banques commerciales n’étaient que l’organe d’exécution – sur ordre de la Fed, de la BCE et de la BoE.

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