La centrale nucléaire de Palisades découvre une corrosion étendue, mais vise toujours un redémarrage en 2024 Par Investing.com
02.10.2024 22:27
Holtec International, l’entreprise qui cherche à redémarrer la centrale nucléaire de Palisades dans le Michigan, a rencontré des niveaux inattendus de corrosion dans les générateurs de vapeur de l’installation. La Nuclear Regulatory Commission (NRC) des États-Unis a révélé que l’étendue de la fissuration par corrosion sous contrainte découverte lors des inspections était significativement plus importante que prévu.
L’administration Biden a récemment finalisé une garantie de prêt conditionnelle de 1,52 milliard de dollars pour la centrale de Palisades, dans le cadre d’une initiative plus large visant à promouvoir l’énergie nucléaire. Cette décision s’aligne sur la stratégie du gouvernement pour lutter contre le changement climatique et répondre à la demande croissante d’électricité liée aux technologies émergentes comme l’intelligence artificielle et les véhicules électriques.
La centrale de Palisades, qui a cessé ses activités en 2022 sous son ancienne propriété, vise à être la première installation nucléaire moderne aux États-Unis à être réactivée après un arrêt complet. Lors d’une discussion début septembre, la NRC a été informée que 1.163 tubes de générateurs de vapeur présentaient des signes de fissuration par corrosion sous contrainte, sur plus de 16.000 tubes dans le système.
Les générateurs de vapeur sont essentiels au fonctionnement des centrales nucléaires, nécessitant une maintenance précise en raison de leur sensibilité et des coûts élevés de remplacement. Malgré ces découvertes, Holtec a l’intention de réparer plutôt que de remplacer les générateurs de vapeur, avec l’objectif de prolonger leur durée de vie opérationnelle de 30 ans après réparation.
Patrick O’Brien, porte-parole d’Holtec, a déclaré que si les résultats de l’inspection n’étaient pas entièrement inattendus, le processus de maintenance standard n’avait pas été suivi lors de l’arrêt de la centrale.
La stratégie de réparation proposée par Holtec implique de déboucher certains tubes initialement scellés lors de l’installation, de boucher environ 20% des tubes qui ne sont pas facilement réparables, et de chemiser les 80% restants. Le chemisage est une technique de réparation largement reconnue et efficace.
Avant que la centrale puisse reprendre ses activités, Holtec doit obtenir les permis nécessaires auprès de la NRC. La commission a souligné que l’entreprise doit démontrer que les générateurs de vapeur satisferont aux normes de la NRC pour que la centrale obtienne le statut opérationnel.
La NRC avait précédemment noté en août que les résultats préliminaires de l’inspection nécessitaient une analyse et une réparation supplémentaires pour un nombre important de tubes de générateurs de vapeur.
Les problèmes liés aux générateurs de vapeur ont historiquement posé des défis pour les centrales nucléaires, comme en témoigne la fermeture de la centrale nucléaire de San Onofre en Californie en 2013 en raison de générateurs défectueux.
Reuters a contribué à cet article.
Cet article a été généré et traduit avec l’aide de l’IA et revu par un rédacteur. Pour plus d’informations, consultez nos T&C.