La BCE confirme la fin de l’assouplissement quantitatif au troisième trimestre
14.04.2022 16:02
Par Alessandro Albano
Investing.com – La Banque centrale européenne a maintenu ses taux d’intérêt inchangés, confirmant la fin des achats d’obligations dans le cadre du programme APP au troisième trimestre, comme prévu par le consensus des analystes.
Selon le communiqué de la banque, l’agression de la Russie contre l’Ukraine cause « d’énormes souffrances » avec « des répercussions sur l’économie », dont les performances « dépendront de manière cruciale de l’évolution du conflit, de l’impact des sanctions existantes et de toute nouvelle mesure ». L’activité économique continue « d’être soutenue par la réouverture de l’économie », tandis que l’inflation « restera élevée au cours des prochains mois, principalement en raison de la forte hausse des coûts énergétiques ».
Par conséquent, les achats nets mensuels au titre de l’APP s’élèveront à « 40 milliards d’euros en avril, 30 milliards d’euros en mai et 20 milliards d’euros en juin » et devraient prendre fin « au troisième trimestre ». Les titres arrivant à échéance seront réinvestis « pendant une période prolongée après la date à laquelle elle commencera à augmenter les taux d’intérêt ».
Les taux d’intérêt des opérations principales de refinancement, de la facilité de prêt marginal et de la facilité de dépôt restent fermes, à 0,00 %, 0,25 % et -0,50 % respectivement, dont la modification interviendra « quelque temps après la conclusion de l’accord de partenariat économique » et « sera progressive ».
L’Eurotower maintiendra le coût du crédit à son niveau actuel jusqu’à ce qu' »elle voit l’inflation atteindre 2 % bien avant la fin de son horizon de projection et de manière soutenue pour le reste de l’horizon de projection, et jusqu’à ce qu’elle considère que les progrès réalisés par l’inflation sous-jacente sont suffisamment avancés pour être compatibles avec une stabilisation de l’inflation à 2 % à moyen terme ».
Quant au programme pandémique PEPP, qui a pris fin fin mars, les titres arrivant à échéance seront réinvestis « au moins jusqu’à la fin de 2024 », et la réduction future du portefeuille du programme sera gérée « de manière à éviter toute interférence avec l’orientation appropriée de la politique monétaire ».