Just Eat Takeaway: Chiffre d’affaires en deçà des attentes au 1er semestre, maintient des prévisions
03.08.2022 13:09
Just Eat Takeaway.com a annoncé mercredi un chiffre d’affaires en dessous des attentes et une perte pour le premier semestre 2022, mais a maintenu ses prévisions de croissance et de marge pour l’ensemble de l’année. /Photo d’archives/REUTERS/Eric Gaill
par Toby Sterling
AMSTERDAM (Reuters) – Just Eat (LON:JE) Takeaway.com a annoncé mercredi un chiffre d’affaires en dessous des attentes et une perte pour le premier semestre 2022, mais a maintenu ses prévisions de croissance et de marge pour l’ensemble de l’année.
La plus grande entreprise européenne de livraison de repas a fait état d’une perte ajustée avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (Ebitda) de 134 millions d’euros, contre une perte de 189 millions d’euros à la même période l’année dernière.
Le chiffre d’affaires s’est établi à 2,78 milliards d’euros, contre 2,6 milliards d’euros au premier semestre 2021, en dessous des attentes des analystes qui tablaient sur 2,8 milliards d’euros, selon les données de Refinitiv.
« Notre chemin vers la rentabilité s’accélère et nous prévoyons de continuer à améliorer matériellement notre Ebitda ajusté au second semestre de cette année », a déclaré le directeur général Jitse Groen.
L’analyste Giles Thorne de Jefferies a indiqué que les investisseurs pourraient être rassurés par les prévisions, en fonction de la façon dont l’entreprise parvient à justifier ces résultats face à une économie en déclin.
« Il y a des raisons de croire que les prévisions pour l’ensemble de l’année sont assez solides », a-t-il déclaré, notant que les effets de la pandémie de COVID-19 se sont estompés et que l’entreprise et ses concurrents ont pris des mesures pour améliorer la rentabilité.
Cependant, « le sentiment d’investissement dans ce titre en particulier est très fragile », a déclaré Thorne.
La société a réaffirmé qu’elle étudiait la vente « totale ou partielle » de Grubhub — une société américaine qu’elle a achetée en 2021 pour 7,3 milliards de dollars — et a pris mercredi une provision pour dépréciation de 3,5 milliards d’euros sur l’entreprise.
(Reportage de Toby Sterling ; version française Dina Kartit, édité par)