Johnson & Johnson table sur un bénéfice élevé en 2023 grâce à la vigueur de son unité pharmaceutique
24.01.2023 14:44
© Reuters. Les bureaux de l’entreprise Johnson & Johnson à Irvine, Californie, États-Unis. /Photo prise le 14 octobre 2020/REUTERS/Mike Blake
(Reuters) – Johnson & Johnson (NYSE:) a déclaré mardi s’attendre à un bénéfice pour 2023 supérieur aux estimations de Wall Street, la forte demande pour ses médicaments devant atténuer la pression de l’inflation et de la hausse du dollar américain.
J&J table sur une forte demande dans sa division pharmaceutique, une source majeure de revenus pour la société, ainsi que dans celle des dispositifs médicaux, alors que le groupe s’apprête à se séparer de son activité de santé grand public.
Au quatrième trimestre, les ventes de ses produits pharmaceutiques ont atteint 13,16 milliards de dollars, dépassant les estimations moyennes des analystes de 13,14 milliards de dollars.
Les ventes de son médicament contre le cancer, Darzalex, ont rapporté 2,08 milliards de dollars sur la même période, dépassant les attentes de Wall Street de 2,02 milliards de dollars, selon les estimations moyennes de deux analystes interrogés par Refinitiv.
J&J prévoit désormais de réaliser un bénéfice ajusté compris entre 10,45 dollars et 10,65 dollars par action en 2023, un chiffre supérieur à l’estimation moyenne des analystes de 10,35 dollars par action.
Les ventes pour l’année devraient augmenter de 3,5% à 4,5% sur une base ajustée, par rapport à 2022, a déclaré le groupe.
L’action J&J augmentait de près de 1%, à 170,28 dollars, dans les échanges en avant-Bourse.
Le conglomérat du secteur de la santé a également battu les estimations de bénéfice pour le quatrième trimestre, l’augmentation des ventes de produits pharmaceutiques ayant plus que compensé l’impact de la hausse du dollar américain.
Hors éléments exceptionnels, J&J a dégagé un bénéfice trimestriel de 2,35 dollars par action, contre 2,23 dollars par action attendu par le consensus selon les données IBES de Refinitiv.
(Reportage Manas Mishra et Bhanvi Satija à Bangalore ; version française Dagmarah Mackos, édité par Blandine Hénault)