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Joe Biden choisit Michael Barr pour la régulation bancaire de la Fed

15.04.2022 16:59

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Le président américain Joe Biden a annoncé vendredi qu’il allait nommer Michael Barr au poste de vice-président de la Réserve fédérale (Fed), chargé de la supervision bancaire. /Photo d’archives/REUTERS/Kevin Lamarque

par Andrea Shalal

WASHINGTON (Reuters) – Le président américain Joe Biden a annoncé vendredi qu’il allait nommer Michael Barr, un ancien fonctionnaire du département du Trésor, au poste de vice-président de la Réserve fédérale (Fed), chargé de la supervision bancaire, après le retrait le mois dernier de Sarah Bloom Raskin, faute de soutien du Sénat.

Michael Barr, professeur à la faculté de droit de l’Université du Michigan, a été une figure centrale du département du Trésor sous la présidence de Barack Obama lorsque le Congrès avait adopté une loi renforçant la réglementation bancaire après la crise financière de 2008.

« Michael apporte l’expertise et l’expérience nécessaires pour ce poste important à un moment critique pour notre économie et les familles à travers le pays », a déclaré Joe Biden dans un communiqué.

Il a ajouté qu’il travaillerait en étroite collaboration avec la commission bancaire du Sénat pour faire avancer rapidement la nomination de Michael Barr ainsi que la confirmation de quatre autres nominations à des postes clés de la Fed, dont celle du président de l’institution, Jerome Powell.

S’il est confirmé, Michael Barr sera responsable de la supervision des plus grandes banques, de la fixation des ratios prudentiels des banques. Il représentera également les États-Unis dans les négociations transfrontalières sur les normes bancaires internationales.

Le président américain avait nommé à la mi-janvier Sarah Bloom Raskin, au poste de vice-présidente chargée de la supervision.

Mais l’ancienne secrétaire adjointe au Trésor s’est retirée de la course deux mois plus tard après que le sénateur démocrate, Joe Manchin, et des élus républicains ont déclaré qu’ils ne la soutiendraient pas, ce qui ne lui laissait aucune chance d’être confirmée par la chambre haute du Congrès.

(Version française Laetitia Volga, édité par Jean-Michel Bélot)

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