ExxonMobil accusé de financer l’opposition vénézuélienne via des crypto-monnaies
09.12.2023 17:48
CARACAS – Le procureur vénézuélien Tarek William Saab a accusé ExxonMobil (NYSE:) d’être impliqué dans un système de financement des activités de l’opposition contre la position du Venezuela sur le territoire de l’Essequibo. Ces allégations font suite au référendum du 3 décembre concernant la zone contestée.
M. Saab a déclaré que le géant pétrolier avait utilisé la crypto-monnaie USDT et des intermédiaires pour acheminer des fonds vers des conspirateurs opposés à la position du gouvernement vénézuélien sur l’Essequibo. En conséquence, quatorze mandats d’arrêt ont été délivrés à l’encontre de diverses personnes, dont des dirigeants de l’opposition et d’anciens alliés du défunt président Hugo Chavez.
Plus de 10 millions de Vénézuéliens ont voté lors de ce référendum controversé. Selon M. Saab, l’opération de financement de l’opposition impliquait des personnes ayant des liens avec des personnalités politiques des États-Unis et du Salvador.
En réponse à ces allégations, Darren Woods, PDG d’ExxonMobil, a nié toute implication dans ces activités. Dans une interview récente, M. Woods a souligné que l’entreprise s’attachait à aider la Guyane à développer ses ressources plutôt qu’à s’engager dans des complots politiques.
Ce scandale rappelle un incident antérieur survenu cette année lorsque des fonctionnaires de Sunacrip, l’organisme de réglementation des crypto-monnaies du Venezuela, ont été arrêtés pour corruption impliquant des transactions de crypto liées à des ventes de pétrole.
Les implications de ces accusations pourraient être importantes pour les opérations et les relations d’ExxonMobil dans la région, en particulier compte tenu des tensions géopolitiques actuelles autour du territoire de l’Essequibo.
Cet article a été généré et traduit avec l’aide de l’IA et revu par un rédacteur. Pour plus d’informations, consultez nos T&C.