Etats-Unis: Stellantis propose une indemnité de départ volontaire à 6.400 employés
14.11.2023 01:13
© Reuters. Un drapeau arborant le logo de Stellantis. /Photo prise le 5 mai 2021/REUTERS/Gonzalo Fuentes
par David Shepardson
(Reuters) – Stellantis a annoncé lundi qu’il proposait une indemnité de départ volontaire à 6.400 salariés aux Etats-Unis.
Le groupe automobile, maison-mère de Chrysler, s’efforce de réduire ses coûts pour financer la transition vers les véhicules électriques et l’accord salarial conclu entre les grands constructeurs automobiles américains et le syndicat United Auto Workers après six semaines de grève.
L’indemnité de départ sera proposée à environ la moitié des salariés non syndiqués de Stellantis aux Etats-Unis, qui sont environ 12.700. Environ 2.500 autres salariés de Stellantis aux Etats-Unis sont syndiqués et ne sont pas concernés par cette proposition. Ces effectifs ne comprennent pas les employés payés à l’heure.
Les employés doivent avoir au moins cinq ans d’ancienneté pour pouvoir prétendre à cette indemnité, a précisé Stellantis. S’ils l’acceptent, ils quitteront le groupe avant fin décembre.
Stellantis a déclaré qu’il prenait « les initiatives structurelles nécessaires pour protéger (son) activité et l’entreprise », tout en évoquant la préparation « à la transition vers les véhicules électriques ».
Le groupe dirigé par Carlos Tavares a déjà annoncé en avril un plan de départ volontaire concernant 33.500 employés aux Etats-Unis, dont 31.000 sont payés à l’heure et environ 2.500 sont salariés.
Mark Stewart, patron des activités en Amérique du Nord, a déclaré ce même mois à ses employés qu’un examen des activités avait « clairement établi que nous devons devenir plus efficace ».
En octobre 2022, Stellantis a proposé une indemnité de départ volontaire à ses salariés aux Etats-Unis âgés d’au moins 55 ans et avec au moins 10 ans d’ancienneté dans l’entreprise.
Le groupe a déclaré le 31 octobre dernier que la grève menée par UAW aux Etats-Unis lui coûterait cette année environ trois milliards d’euros de chiffre d’affaires et moins de 750 millions en termes de rentabilité.
(Rédigé par David Shepardson, version française Bertrand Boucey)