Deliveroo revoit à la baisse son chiffre d’affaires annuel
18.07.2022 12:39
La compagnie britannique de livraison de repas Deliveroo a revu à la baisse ses prévisions de chiffre d’affaires pour l’ensemble de l’année, en raison de la détérioration des perspectives économiques et de la pression croissante sur les consommateur
LONDRES (Reuters) – La compagnie britannique de livraison de repas Deliveroo a revu à la baisse ses prévisions de chiffre d’affaires pour l’ensemble de l’année, en raison de la détérioration des perspectives économiques et de la pression croissante sur les consommateurs.
La croissance de la valeur brute des transactions (VBT) du groupe pour l’ensemble de l’année devrait désormais se situer dans une fourchette allant de 4% à 12% à taux de change constant, contre une prévision précédente de 15% à 25%, a indiqué la société.
Le titre Deliveroo perdait 5% en Bourse de Londres à 07h06 GMT.
Selon le groupe, la croissance de la VBT au deuxième trimestre a ralenti à 2%, contre 12% au premier trimestre et reflète « l’impact des vents contraires de la consommation ».
Le niveau de confiance des consommateurs britanniques, confrontés à des hausses de prix, a atteint son plus bas niveau le mois dernier. Les salaires ne parviennent pas à suivre le rythme de l’inflation, qui a atteint en mai un niveau record de 9,1% en plus de 40 ans et se dirige vers un taux à deux chiffres.
La croissance des commandes au deuxième trimestre était de 3% en glissement annuel, tandis que le VTG par commande a légèrement baissé sur un an, car les livraisons étaient plus élevée pendant les fermetures liées au COVID-19, a indiqué Deliveroo.
Le groupe a cependant maintenu ses prévisions de marge d’Ebitda (bénéfice ajusté avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement) pour 2022, soit une baisse de 1,5% à 1,8%, contre une baisse de 2,0% en 2021.
« La direction est confiante dans la capacité de l’entreprise à s’adapter financièrement à un environnement macroéconomique en évolution rapide, grâce à l’amélioration de la marge brute, à des dépenses de marketing plus efficaces et à un contrôle strict des coûts », indique-t-elle.
(Reportage James Davey; version française Elitsa Gadeva, édité par Kate Entringer)