Dacia croit encore au thermique, moins au low cost
16.09.2022 10:11
Le logo de Dacia lors de l’événement Brand Manifesto Dacia au Bourget près de Paris. /Photo prise le 13 septembre 2022/REUTERS/Gilles Guillaume
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par Gilles Guillaume
LE BOURGET (Seine-Saint-Denis) (Reuters) – Dacia gardera le plus longtemps possible des moteurs thermiques pour les automobilistes hésitant à passer à l’électrique, offrant un filet de sécurité au groupe au losange dans son pari résolu sur le véhicule à batterie, a dit à Reuters le directeur général de la marque low cost historique de Renault (EPA:RENA).
Contrairement à la marque au losange, qui passera totalement en électrique dès 2030, Dacia la pragmatique se réserve la possibilité de ne faire le grand saut qu’en 2035, année de l’interdiction des moteurs thermiques en Europe.
« Chacun son rôle, Renault va pousser pour être le champion de l’électrique, c’est empreint de risque », a déclaré Denis Le Vot, directeur général de Dacia au cours d’une présentation au Bourget. « C’est aussi pour cela que Dacia existe. En fonction du rythme de l’électrification sur le marché et de l’appétence des clients, Dacia est là, les deux vont co-exister de manière intime. »
La gamme Dacia, qui ne compte à ce jour qu’un seul modèle électrique, continue de miser surtout sur les petits moteurs essence et sur le GPL – avec du gaz du bassin méditerranéen, pas russe – qui pèse pour un tiers des ventes de la marque. Mais même à un rythme plus lent, l’électrification fait son chemin avec un premier hybride en 2023 et pas moins de 12% des prises de commandes sur la petite Spring électrique.
Précurseur avec Nissan (TYO:7201) du véhicule à batterie sur la décennie passée, le groupe Renault a été détrôné par des nouveaux venus comme Tesla (NASDAQ:TSLA). Pour tenter de revenir dans la course, il présentera à l’automne un plan visant à créer en son sein une entité dédiée à l’électrique, et une autre dévolue aux motorisations thermiques.
Cette dernière comprendra notamment l’usine de motorisations de Pitesti (Roumanie), berceau de Dacia, ainsi que l’ingénierie et R&D associées sur le sol roumain.
MONTÉE EN GAMME
Tournant la page des années Logan, quand Renault a mis en place à partir de 2004 un système de conception et de production low cost permettant de proposer une voiture neuve à moins de 10.000 euros, Dacia veut également poursuivre sa montée en gamme.
Aidée par l’inflation générale du prix des voitures, la marque voit elle aussi le tarif moyen de ses véhicules progresser inexorablement.
« On reste néanmoins la voiture la plus abordable du marché », précise Denis Le Vot. « Plus les voitures deviennent chères, plus on voit des clients qui viennent chez nous pour trouver le meilleur rapport qualité-équipement-prix. »
La montée en gamme de Dacia, l’un des piliers de la stratégie de redressement du directeur général de Renault Luca de Meo, sera aidée par une identité visuelle modernisée, notamment une révolution géométrique du logo, l’introduction de niveaux d’équipement inédits et l’arrivée prochaine d’un nouveau Duster, un des best-sellers de la marque, en 2024, suivi d’un plus grand Bigster en 2025.
Comme le Duster, le Bigster, première silhouette de taille compacte de la marque, sera basé lui aussi sur la plateforme de la petite Clio, l’une des recettes du succès de Dacia pour réduire le poids et le coût de toutes ses voitures.
(Gilles Guillaume, édité par Jean-Stéphane Brosse)