Cuba construit un site radar qui pourrait renforcer les renseignements de la Chine Par Investing.com
04.07.2024 12:43
Un nouveau radar est en construction à Cuba, qui pourrait permettre d’espionner la base navale américaine de Guantanamo Bay, selon un rapport du Center for Strategic and International Studies (CSIS) basé sur des images satellite.
Le rapport du CSIS, divulgué lundi, indique que le site radar, qui est en cours de développement depuis 2021, est situé à l’est de Santiago de Cuba, près d’El Salao. Ce développement s’inscrit dans le cadre d’un renforcement plus large des capacités de surveillance de Cuba, qui sont souvent associées aux intérêts chinois.
Le vice-ministre cubain des affaires étrangères, Carlos Fernandez de Cossio, a réfuté les allégations d’implication militaire chinoise à Cuba. Il a critiqué le Wall Street Journal pour ce qu’il a décrit comme une campagne d’intimidation manquant de sources ou de preuves vérifiables.
Le rapport du CSIS suggère que l’installation radar pourrait servir d’outil de renseignement important pour la Chine, étant donné sa capacité à surveiller les activités aériennes et maritimes dans un rayon de 3 452 à 9 206 miles. Les opérations militaires américaines seraient ainsi à sa portée, en particulier la station navale de Guantanamo Bay, située à seulement 45 miles à l’est de Santiago, la deuxième plus grande ville de Cuba.
Le groupe de réflexion a noté que si ces réseaux d’antennes étaient importants pendant la guerre froide, les États-Unis et la Russie ont largement mis hors service les leurs, passant à des systèmes plus avancés. Toutefois, la Chine semble construire activement de nouveaux réseaux, notamment dans la mer de Chine méridionale.
En 2023, des responsables de l’administration Biden ont affirmé que Pékin menait des activités d’espionnage depuis Cuba depuis des années et qu’il avait commencé à intensifier ses efforts de collecte de renseignements dans ce pays à partir de 2019. Pékin et La Havane ont tous deux démenti ces allégations.
Le département d’État américain, par l’intermédiaire de son porte-parole Vedant Patel, a reconnu que les États-Unis surveillaient les activités de la Chine à Cuba, bien qu’aucune précision n’ait été fournie. Le Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche et le ministère américain de la défense n’ont pas commenté la question.
L’ambassade de Chine à Washington, par l’intermédiaire de son porte-parole Liu Pengyu, a qualifié les accusations d’espionnage et de surveillance de la part de Cuba de calomnies sans fondement.
En outre, le rapport du CSIS souligne que le plus grand site actif de renseignement d’origine électromagnétique de Cuba, Bejucal, qui a été lié à des activités de renseignement chinoises, a connu des améliorations considérables au cours de la dernière décennie.
Le rapport souligne également que certains systèmes radar à Cuba pourraient potentiellement surveiller les lancements de fusées depuis Cap Canaveral et le Kennedy Space Center de la NASA, ce qui pourrait présenter un intérêt particulier pour la Chine qui cherche à développer ses capacités de lancement dans l’espace.
Reuters a contribué à cet article.
Cet article a été généré et traduit avec l’aide de l’IA et revu par un rédacteur. Pour plus d’informations, consultez nos T&C.