Cathie Wood évoque un système monétaire qui se passerait de la Fed, grâce au Bitcoin
28.07.2023 10:29
© Reuters
Investing.com – Cathie Wood, PDG d’ARK Invest, est revenue hier sur la période d’il y a quelques mois, lorsque l’effondrement de plusieurs banques US a entrainé une montée en flèche du cours du , et a estimé que ce comportement signifie que la reine des cryptos est l’avenir de l’argent.
S’exprimant dans le cadre d’une interview accordée à Barron’s, Cathie Wood a par ailleurs détaillé les trois raisons pour lesquelles elle reste optimiste sur les actifs numériques.
Soulignant que le Bitcoin a grimpé de 60 %, passant de 19 000 à 30 000 dollars, lorsque certaines banques régionales américaines se sont effondrées en début d’année, elle en a déduit que les investisseurs ont choisi le comme réserve de valeur sûre pour leur patrimoine, et prévoit que cette tendance devrait s’accélérer.
« Nous voyons trois révolutions se produire à cause des crypto-monnaies. Le bitcoin dominera la première, la révolution monétaire. La meilleure preuve en est que lorsque les actions des banques régionales se sont effondrées au début de l’année, le bitcoin est passé de 19 000 à 30 000 dollars. Il s’agissait d’une fuite vers la sécurité, et nous nous attendons à ce que ce phénomène s’accélère. Le système monétaire centralisé que nous avons aujourd’hui est une aberration. Nous pourrions revenir à l’avenir – avant l’existence de la Réserve fédérale – dans le cadre d’un système monétaire numérique fondé sur des règles et sans contrôle gouvernemental ».
« La deuxième révolution concerne les services financiers, ou ce que l’on appelle le DeFi, qui sera basé sur . Il existe un certain nombre de fournisseurs d’infrastructure. C’est la survie du plus fort, et je suis impatient de voir qui va gagner » a ajouté la gestionnaire.
Enfin, le troisième point concerne les droits de propriété numérique, ou ce que beaucoup appellent les NFT ou le métavers. Wood a en effet souligné que « les gens achètent déjà des biens immobiliers dans les mondes virtuels », et a évoqué le fait que ses « jeunes chercheurs arrivent au bureau en jeans et en T-shirts sans logo, mais ils obtiennent leur statut dans le monde virtuel ».