Bachar al-Assad rencontre le guide suprême et le président iranien lors de sa visite à Téhéran
08.05.2022 20:54
Le président syrien a souligné «l'importance de la poursuite de la coopération face aux tentatives des Etats-Unis de susciter l'instabilité dans la région». De son côté, Ali Khamenei a mis en lumière des relations «vitales» entre Téhéran et Damas.
Cela faisait plus de trois ans que Bachar al-Assad n’avait pas rendu visite à son allié iranien. Le 8 mai, le président syrien a rencontré le guide suprême de la République islamique, Ali Khamenei, ainsi que le président Ebrahim Raïssi.
فيديو زيارة الرئيس #الأسد إلى #طهران ولقائه بقائد الثورة الإسلامية الإيرانية السيد #علي_الخامنئي، والرئيس #إبراهيم_رئيسي. pic.twitter.com/XGPXz7wmGI
— الوكالة العربية السورية للأنباء – سانا (@SanaAjel) May 8, 2022
Durant la rencontre, il a souligné «l’importance de la poursuite de la coopération face aux tentatives des Etats-Unis de susciter l’instabilité dans la région», selon un communiqué de la présidence syrienne.
Téhéran veut renforcer sa coopération avec Damas
De son côté, l’ayatollah Khamenei a lui mis en lumière des relations «vitales» entre Damas et Téhéran. «Nous ne devons pas les laisser s’affaiblir, mais au contraire nous devons les renforcer autant que possible», a-t-il ajouté, d’après un communiqué mis en ligne sur son site.
«Pendant que des dirigeants des pays voisins fréquentent ceux du régime sioniste [Israël] et boivent le café avec eux, les habitants de ces [mêmes] pays descendent dans la rue et scandent des slogans antisionistes comme lors de la Journée d’al-Qods. Telle est la réalité dans la région aujourd’hui», a-t-il ajouté.
La «Journée d’al-Qods», «al-Qods» désignant la ville de Jérusalem en arabe, se déroule chaque année le dernier vendredi du mois de Ramadan. De nombreuses manifestations sont alors organisées en solidarité avec le peuple palestinien.
De son côté, le président iranien a lui fait état de la «volonté sérieuse» de Téhéran de «développer la coopération» avec la Syrie, notamment «dans les domaines économique et commercial», d’après un communiqué de son cabinet.
«L’ensemble du territoire syrien doit être libéré des occupants étrangers», a-t-il conclu, sans plus de détails, alors que la coalition internationale, menée par les Etats-Unis depuis 2014 est encore déployée dans le pays.
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