AstraZeneca se renforce dans l’oncologie avec le rachat de Neogene Therapeutics
29.11.2022 11:40
© Reuters. Photo du logo d’AstraZeneca. /Photo prise le 11 mai 2021 à Macclesfield, Grande-Bretagne/REUTERS/Phil Noble
(Reuters) – AstraZeneca (LON:) va acquérir la société de biotechnologie Neogene Therapeutics pour un montant pouvant aller jusqu’à 320 millions de dollars (309 millions d’euros), a déclaré mardi le fabricant de médicaments, qui cherche à développer son portefeuille de traitements cellulaires contre le cancer.
Si le portefeuille d’AstraZeneca dans le domaine de l’oncologie représente déjà plus d’un tiers de son chiffre d’affaires, le laboratoire ne dispose pas de traitement anticancéreux cellulaire approuvé et est ainsi devancé par des concurrents tels que Novartis (SIX:) et Gilead (NASDAQ:).
« Les capacités de Neogene en matière de découverte (de récepteurs de cellules T) et sa grande expérience de fabrication complètent les capacités de thérapie cellulaire que nous avons développées au cours des trois dernières années », a déclaré Susan Galbraith, vice-présidente exécutive de la recherche en oncologie d’AstraZeneca.
Les thérapies cellulaires constituent une approche relativement nouvelle du traitement du cancer. La plupart d’entre elles consistent à prélever les cellules immunitaires de l’organisme et à les traiter en laboratoire pour cibler et détruire les cellules cancéreuses.
Les traitements expérimentaux de Neogene vont encore plus loin puisque ses thérapies par récepteurs de cellules T cherchent à cibler les mutations de l’ADN spécifiques aux tumeurs, et non seulement certaines protéines à la surface des cellules cancéreuses.
AstraZeneca effectuera un paiement initial de 200 millions de dollars à Neogene, auquel s’ajouteront 120 millions de dollars si la société atteint certains objectifs.
Cette transaction, qui devrait être finalisée au cours du premier trimestre 2023, n’affectera pas les perspectives du groupe pour l’année complète, a déclaré AstraZeneca.
(Reportage Pushkala Aripaka à Bangalore ; version française Dagmarah Mackos, édité par Blandine Hénault)