American Express affiche un bénéfice en hausse au troisième trimestre grâce aux dépenses de voyages
21.10.2022 15:00
© Reuters. Le logo et le symbole boursier d’American Express sont affichés sur un écran à la Bourse de New York (NYSE) à New York, aux États-Unis. /Photo prise le 6 décembre 2017/REUTERS/Brendan McDermid
(Reuters) – American Express a fait état vendredi d’un bénéfice trimestriel en hausse, profitant du maintien des dépenses de ses utilisateurs malgré les craintes d’un éventuel ralentissement économique.
Pour 2022, AmEx table sur un bénéfice par action supérieur aux prévisions, entre 9,25 et 9,65 dollars.
Le titre AmEx prenait 3,5% à 137,50 dollars dans les échanges en avant-Bourse à Wall Street.
Le groupe a publié un bénéfice net de 1,88 milliard de dollars (1,93 milliard d’euros), pour les trois mois à fin septembre, contre 1,83 milliard il y un an. Le bénéfice par action a atteint 2,47 dollars contre 2,27 dollars un an plus tôt. Les analystes interrogés par Reuters tablaient sur 2,41 dollars, selon un consensus IBES Refinitiv.
Le chiffre d’affaires total, net des dépenses d’intérêt, a augmenté de 24% à 13,56 milliards de dollars grâce à la hausse des dépenses des utilisateurs liées à la reprise des voyages transfrontaliers depuis le début de la pandémie de COVID-19.
« La demande de voyages a dépassé nos attentes tout au long de l’année », a déclaré son directeur général Stephen Squeri.
« Les volumes de dépenses de voyage et de divertissement sur les marchés internationaux ont dépassé les niveaux pré-pandémiques pour la première fois ce trimestre », a-t-il ajouté.
AmEx a émis 3,3 millions de nouvelles cartes de crédit durant le trimestre.
Les provisions consolidées pour pertes s’établissent à 778 millions de dollars sur le trimestre contre 191 millions de dollars il y a un an, prévoyant d’éventuels défauts de paiement.
Le groupe a précisé que ses dépenses avaient augmenté de 19% en vue de son projet d’embaucher environ 1.500 personnes.
(Mehnaz Yasmin et Niket Nishant à Bangalore, version française Lina Golovnya, édité par Kate Entringer)