Airbus revoit à la baisse son objectif de livraisons pour 2022
27.07.2022 20:24
Airbus a revu à la baisse mercredi son objectif de livraisons d’appareils pour 2022 et repoussé son calendrier d’accélération de la production, tout en maintenant ses principaux objectifs financiers, alors que les problèmes dans les chaînes d’approv
PARIS (Reuters) – Airbus (EPA:AIR) a revu à la baisse mercredi son objectif de livraisons d’appareils pour 2022 et repoussé son calendrier d’accélération de la production, tout en maintenant ses principaux objectifs financiers, alors que les problèmes dans les chaînes d’approvisionnement ont pesé au deuxième trimestre.
L’avionneur européen a abaissé à 700 appareils, contre 720 auparavant, son objectif de livraisons pour 2022 et a indiqué qu’il n’atteindrait que début 2024, au lieu de l’été 2023, son objectif intermédiaire de production de 65 appareils monocouloirs par mois, tout en conservant un objectif de production mensuel de 75 avions monocouloirs en 2025.
Cette décision intervient alors que le groupe a effectué au premier semestre un nombre de livraisons identique à l’an dernier sur la même période, sur fond de pénurie de pièces pour fabriquer ses moteurs et de problèmes de recrutement dans le secteur aéronautique après les licenciements effectués durant la pandémie de coronavirus.
En dépit de cela, Airbus a maintenu ses prévisions de bénéfice et de flux de trésorerie pour 2022. Il a fait état d’un bénéfice opérationnel ajusté de 1,382 milliard d’euros au deuxième trimestre, soit une baisse de 31% sur un an, et d’un chiffre d’affaires trimestriel de 12,810 milliards d’euros, en recul de 10% en rythme annuel.
Les analystes anticipaient en moyenne un bénéfice opérationnel ajusté de 1,328 milliard d’euros et un chiffre d’affaires de 13,7 milliards d’euros sur la période avril-juin, selon un consensus compilé par Airbus.
Parallèlement au report de l’accélération de sa production de monocouloirs, l’avionneur européen a indiqué qu’il étudiait avec des fournisseurs une possible hausse de la production d’appareils gros-porteurs, alors que la demande internationale pour les déplacements aériens a rebondi.
(Reportage Tim Hepher; version française Jean Terzian, édité par Jean-Stéphane Brosse)