L’Onu lance un appel de fonds de $160 millions pour la Pakistan
30.08.2022 14:20
Une victime des inondations se réfugie le long d’une route dans une tente de fortune, suite aux pluies et aux inondations de la mousson à Mehar, au Pakistan. Les Nations unies ont lancé mardi un appel de fonds éclair de 160 millions de dollars (159,47
ISLAMABAD (Reuters) – Les Nations unies ont lancé mardi un appel de fonds éclair de 160 millions de dollars (159,47 millions d’euros) pour venir en aide au Pakistan, frappé par des inondations historiques qui ont fait plus de 1.100 morts, détruit des infrastructures et des récoltes.
Selon les premières estimations, les pertes liées aux inondations s’élèvent à plus de 10 milliards de dollars, a déclaré le gouvernement, ajoutant que la communauté internationale avait l’obligation d’aider le pays à combattre les effets du changement climatique.
« Le Pakistan est inondé de souffrances », a déclaré le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, soulignant « l’impact implacable de niveaux de pluie et d’inondations sans précédent » dans un message vidéo diffusé à l’occasion du lancement de l’appel à Islamabad et à Genève.
Des pluies torrentielles sont à l’origine des inondations soudaines qui sont survenues dans les zones montagneuses du Nord, détruisant des bâtiments, dont des écoles et des centres médicaux, des ponts, et emportant des routes et des récoltes.
L’Indus est en crue.
António Guterres a déclaré que les 160 millions de dollars qu’il espérait recueillir permettraient de fournir à 5,2 millions de personnes de la nourriture, de l’eau, des installations sanitaires, une éducation d’urgence et un soutien sanitaire.
Le Pakistan estime que les inondations ont touché plus de 33 millions de personnes, soit plus de 15% de sa population (220 millions d’habitants).
António Guterres a lancé un appel à une réponse rapide de la communauté internationale.
« Soyons tous solidaires et soutenons le peuple pakistanais en cette heure de détresse », a-t-il déclaré.
« Arrêtons de marcher comme des somnambules vers la destruction de notre planète par le changement climatique ».
(Reportage Asif Shahzad et Gibran Peshimam; version française Elitsa Gadeva, édité par Sophie Louet)